Excès d'eau
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Excès d'eau dans le sol à fréquence régulière
Des situations stationnelles particulières peuvent favoriser les excès d’eau. Elles combinent alors souvent des positions topographiques conduisant l’eau à s’accumuler dans le sol (bas de versant, cuvette…) et des matériaux peu filtrants (à cause de leur structure ou de leur texture). Dans les zones à hydromorphie permanente, la profondeur minimale de la nappe sera un facteur limitant pour l’installation et le développement des arbres. Les sols à hydromorphie temporaire sont généralement engorgés lors des périodes très pluvieuses, plutôt hivernales, mais très secs au cours des périodes chaudes estivales. Ce régime contrasté limite fortement la prospection racinaire. Un cas désormais classique est celui du chêne pédonculé, fréquemment présent sur ces stations et qui y est sujet à des dépérissements parfois massifs après de fortes sécheresses.
Excès d'eau conjoncturel
Des précipitations anormalement abondantes en début de saison de végétation peuvent aboutir à un engorgement conjoncturel de stations qui ne permettent pas une évacuation rapide de l’eau. Des mortalités locales sont alors observées au cours de l’été qui suit, comme ce fut le cas par exemple en 2000 et 2001 (hêtre, chêne rouge, douglas…)
- Dommages
Les excès d’eau, qu’ils soient conjoncturels, à fréquence régulière ou permanents, provoquent une anoxie qui cause rapidement la mort des racines fines puis, si elle perdure, celle des plus grosses. Les conséquences sont fonction de la proportion du système racinaire touché et vont de la perte de croissance une année donnée à la mort de l’arbre dans les cas extrêmes.