Taphrorychus bicolor
Le petit scolyte du hêtre
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Impact |
Position systématique : Insecte - Coléoptère - Curculionidé - Scolytiné
Hôtes habituels : Hêtres
Hôtes possibles : Chênes, bouleaux, charmes, trembles, noyers
Localisation sur l'hôte : Troncs, branches
- Biologie
Espèce polygame.
On observe deux générations. Un premier essaimage a lieu en mars-avril, le deuxième en mai-juin. Des superpositions de générations décalées dans le temps permettent de trouver des insectes à tous stades de développement durant toute l'année.
Le mâle initialise le système de galeries en creusant un vestibule de petite dimension (< 0,5 cm) d'où partent les galeries maternelles creusées par les femelles. Les oeufs sont déposés dans ces galeries et les larves forent des galeries larvaires très fines qui rapidement s'entremêlent.
- Symptômes et éléments de diagnostic
- Insecte adulte : petit coléoptère noir de 1,9 à 2,4 mm. Les femelles portent sur le front une touffe de soies blanches bien visible.
Des attaques en cours peuvent se traduire par des suintements noirâtres au niveau de l'écorce. Un écorcage révèle les galeries sous-jacentes au niveau du cambium.
Typologie des galeries sous-corticales :
- les galeries maternelles sont disposées en étoiles irrégulières, parfois ramifiées, tout en prenant rapidement une direction générale longitudinale,
- les galeries larvaires sont irrégulières, entremêlées et forment un véritable réseau entre les bras maternels donnant un aspect confus et peu caractéristique finalement au système.
Aussi, seule la détermination de l'insecte adulte permet de préciser le diagnostic.
- Dégâts
Parasite de faiblesse, il colonise les arbres dépérissants ou fraîchement abattus. Son impact économique est quasi nul. En cas de colonisation massive sur toute la circonférence du tronc, son développement sous-cortical contribue à la mort de l'arbre par destruction du système vasculaire.
Au cours d'un stress hydrique intense et brutal, l'insecte arrive à coloniser des arbres sur pied qui n'avaient pas auparavant de symptômes de dépérissement. Si le stress hydrique n'est pas durable, l'arbre peut alors cicatriser les systèmes de galeries qui ne sont pas encore coalescents. Cette cicatrisation laisse des traces visibles sur l'écorce sous forme de petits chancres cicatrisés et, à l'intérieur du bois sous forme de défaut en forme de T.
- Confusion possible
Avec d'autres scolytes : Ernopocerus fagi, Taphrorychys villifrons.