Scolytus intricatus

Le scolyte du chêne ou scolyte intriqué

Position systématique : Insecte - Coléoptère - Curculionidé - Scolytiné

Hôtes habituels : Chênes

Hôtes possibles : Autres feuillus

Localisation sur l'hôte : Branches, troncs

• Biologie

La femelle creuse une courte galerie de ponte transversale (1 à 4 cm) d'où partent de nombreuses galeries larvaires, rapidement sinueuses (10 à 15 cm), imprimées dans l'aubier. Les loges nymphales sont plus profondément enfoncées encore.

Il y a une génération par an, l'essaimage des adultes a lieu de mai à juillet, l'hibernation se passe à l'état larvaire.

• Symptômes et éléments de diagnostic

- Système de galeries caractéristique constitué d'une galerie maternelle courte de quelques cm, transversale
- Mortalité brutale des arbres en tache en cas de pullulation. L'écorce se détache par plaque sous l'effet des pics qui viennent consommer les larves
- Dessèchement des jeunes pousses précédant la période de ponte

- Les morsures de maturation peuvent provoquer des chutes de pousses au printemps qui peuvent être un facteur d'éclaircissement dans certaines forêts.

 L'adulte est un petit coléoptère de 2,4 à 3,6 mm de long.

• Dégâts

- Parasite de faiblesse, il s'installe sous l'écorce des grosses branches et du tronc des arbres affaiblis par une sécheresse par exemple
- Les adultes pratiquent, pendant la période de ponte, des morsures nutricielles sur les rameaux, à la naissance des bourgeons et à la base des pousses de l'année, amenant leur flétrissement et souvent leur chute sous l'effet du vent.

L'impact reste minime pour la chênaie française, mais localement, l'insecte peut entrainer la mort des arbres.