Pityophthorus pityographus
Le pityographe
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Position systématique : Insecte – Coléoptère - Curculionidé - Scolytiné
Hôtes habituels : Sapins, Douglas, pins, épicéas
Localisation sur l'hôte : Petites branches de 1 à 3-4 cm de diamètre à écorce fine dans les cimes ensoleillées
- Biologie
Espèce polygame. Un mâle féconde 3 à 8 femelles qui pratiquent chacune leur propre couloir de ponte. Le nombre de galeries est très variable. Ces galeries sont relativement longues et s’enroulent autour des branches attaquées.
Le nombre d’œufs déposés de chaque côté des galeries maternelles est généralement compris entre 4 et 25. L’éclosion a lieu dans un délai moyen de 4 à 12 jours et les larves creusent au fur et à mesure de leur croissance des couloirs sinueux, irréguliers et souvent entremêlés.
La durée du cycle dépend étroitement des conditions climatiques. On observe une à deux générations annuelles, entrecoupées de générations soeurs. Le premier essaimage au printemps a lieu en avril - mai ; la seconde génération éventuelle vole en juillet.
- Symptômes et éléments de diagnostic
Galerie sous corticale étoilée, imprimée dans le bois, constituée de 3 à 7 branches longues de 3 à 7 cm partant d’une chambre d’accouplement sans direction privilégiée.
Adulte : petit coléoptère de 1,2 à 1,6 mm brun foncé. La femelle présente une touffe de soies blanc-crème sur le front.
- Dégâts
Le pityographe est un parasite de faiblesse s’attaquant à des cimes d’arbres dépérissants ou des cimes fraîchement cassées (neiges lourdes, chablis…). Ses attaques sont localisées sur les petites branches ou des jeunes tiges dont l’écorce est fine. Rapidement, l’eau ne pouvant circuler, les aiguilles se dessèchent donnant à une partie ou à la totalité de la cime attaquée une couleur rousse assez caractéristique.
Cependant, lors de fortes chaleurs avec des ensoleillements importants, il semble avoir participé à titre principal à des dépérissements de douglas, de grandis (sapins de Vancouver) et de sapins pectinés dominants sans présence des autres indices de dépérissement qui lui sont souvent associés : armillaire, chalcographe et typographe sur épicéa, curvidenté sur sapin.
- Confusions possibles
Avec les autres scolytes d’écorce fine et en particulier les autres espèces du genre Pityophthorus.