Avena sterilis subsp. ludoviciana
(Durieu) Gill et Magne 1873
Folle avoine de Ludovic

- class. : Plantae, Magnoliophyta, Liliopsida, Cyperales, Poaceae
- class. APG III : Plantae, Angiospermae, Monocotyledonae, Commelinidae, Poales, Poaceae
- syn. :
- syn. scientifique : Avena sterilis var. minor
- dénominations européennes : winter wild-oat (GB), Wilder Rothafer (D), avena loca (E), avena selvatica (I), balanco-maior (P)
- code Bayer : AVELU 

plus d'information

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Description de la plante

- Description de la semence :
Semence < 25 mm (sans les arêtes), généralement dispersée avec 2 caryopses, sans les glumes
Arête dorsale > 1,5 mm sur la glumelle inférieure (les 2 lemmes sont aristées).
Caryopse velu ainsi que les lemmes. Cicatrice basale bien dessinée, ovale.

- Description de la plantule :
Préfoliaison enroulée, gaine cylindrique
Limbe de 20 à 50 fois plus long que large, feuille glabre
Ligule membraneuse dentée, limbe non auriculé à la base.

- Description de la plante adulte :
Hauteur : 30 à 150 cm. Plante cespiteuse
Tige dressée
Feuilles larges, plates, allongées et aiguës
Inflorescence : fleurs vertes et roussâtres, regroupées en panicule étalée, lâche, dressée ou peu penchée. Épillets de 2 cm, ne renfermant que 2 ou 3 fleurs
Fruits : caryopses à glumelle inférieure velue, à très longue arête ; les 2 caryopses de l'épillet ne se séparent pas.

- Risque de confusion :
avec  Avena fatua dont les caryopses se séparent, Avena sterilis dont les épillets sont plus longs

Bien que considérée comme une bonne graminée pour le pâturage, cette espèce est devenue une adventice préoccupante des cultures céréalières. Elle est présente en impureté dans les récoltes de céréales. De plus la semence est viable très longtemps. On la trouve dans les cultures, un peu partout dans le monde.

En France on la trouve sur sols limoneux à argileux, plus particulièrement inféodées aux cultures céréalières et au colza ainsi qu'en vergers non irrigués.

- Type biologique :
Plante annuelle.

- Période de floraison :

mai - aout

- Remarques :
En plus de l'existence de résistances aux inhibiteurs d'ACCase et d'ALS, il est fait mention d'un cas de résistance multiple à ces deux herbicides, ainsi qu'une résistance aux acides arylaminopropioniques.