I
- imago (figure 1) : stade adulte des insectes, caractérisé typiquement par des organes reproducteurs fonctionnels et la présence d'ailes.
- intermue : laps de temps et époque de la vie d'un arthropode séparant 2 mues ; ce terme est quasi-synonyme de stade pour les larves.
K
- kyste (figure 2) : forme de conservation de certains nématodes, apparaissant dans des conditions défavorables, ou à certaines phases du cycle de développement. L'enkystement de la femelle adulte est un phénomène très particulier, propre au genre Globodera (anc. Heterodera) chez qui la femelle adulte fixée à l'intérieur d'une radicelle retient ses oeufs et acquiert à la fin de son développement, une forme globuleuse qui la fait saillir à l'extérieur à travers l'épiderme. Le tégument se durcit et brunit. Il n'y a pas de revêtement cireux et le kyste reste perméable à l'eau et aux facteurs chimiques émis par les racines de la plante-hôte. En l'absence de la plante-hôte, la longévité dans le sol des kystes d'Heterodera est très grande mais la proportion d'oeufs viables y diminue rapidement.
L
- labium : pièce buccale impaire des insectes, en position ventrale, munie de 2 palpes articulés (figure 3).
- larve : étape de la vie de certains animaux (insectes - figure 4, acariens, nématodes, etc.) se situant entre l'éclosion de l'oeuf et le passage à l'état adulte (qui correspond à l'acquisition de la maturité sexuelle).
- lutte biologique : lutte contre un ravageur, à l'aide d'un organisme antagoniste. Il peut s'agir d'un parasite, d'un prédateur, d'un agent pathogène ou d'un compétiteur. La lutte biologique classique consiste à acclimater un entomophage exotique. La lutte biologique inondative consiste à introduire dans une culture des antagonistes multipliés en masse. La lutte microbiologique utilise des micro-organismes, souvent conditionnés comme des insecticides (cas des préparations à base de la bactérie Bacillus thuringiensis). Dans la lutte autocide, l'auxiliaire est un individu de la même espèce, mais modifié (le plus souvent un mâle stérile), introduit dans la population pour en limiter la reproduction.
- lutte intégrée : emploi judicieux et harmonieux de plusieurs moyens de lutte, biologiques, chimiques ou autres, pour abaisser les effectifs des ravageurs de telle façon que leurs dégâts soient supportables, en garantissant le respect des abeilles et autres insectes pollinisateurs et de tous les animaux utiles à l'économie de la nature.
- lutte psychique : ensemble de techniques de lutte contre les animaux ravageurs, mettant à profit le comportement des espèces à détruire, et basées sur l'emploi d'un leurre ou d'un appât. Le piégeage de masse peut s'employer dans certains cas particuliers. La lutte par confusion sexuelle, par épandage d'une phéromone (de synthèse) de rapprochement des sexes empêchant la fécondation des femelles s'applique à des lépidoptères ravageurs des arbres fruitiers. L'effarouchement des oiseaux nuisibles, au moyen de la diffusion de leurs propres cris de détresse, peut les perturber suffisamment pour arrêter leurs dégâts.
- lutte raisonnée : lutte où les moyens (essentiellement chimiques) de destruction des ravageurs ne sont employés qu'à bon escient, en cas de risque de dépassement du seuil de nuisibilité. La lutte raisonnée s'oppose à la lutte d'assurance, où les interventions sont déclenchées en fonction d'un calendrier ; elle préfigure la lutte intégrée.
- lutte biologique : lutte contre un ravageur, à l'aide d'un organisme antagoniste. Il peut s'agir d'un parasite, d'un prédateur, d'un agent pathogène ou d'un compétiteur. La lutte biologique classique consiste à acclimater un entomophage exotique. La lutte biologique inondative consiste à introduire dans une culture des antagonistes multipliés en masse. La lutte microbiologique utilise des micro-organismes, souvent conditionnés comme des insecticides (cas des préparations à base de la bactérie Bacillus thuringiensis). Dans la lutte autocide, l'auxiliaire est un individu de la même espèce, mais modifié (le plus souvent un mâle stérile), introduit dans la population pour en limiter la reproduction.
- lutte intégrée : emploi judicieux et harmonieux de plusieurs moyens de lutte, biologiques, chimiques ou autres, pour abaisser les effectifs des ravageurs de telle façon que leurs dégâts soient supportables, en garantissant le respect des abeilles et autres insectes pollinisateurs et de tous les animaux utiles à l'économie de la nature.
- lutte psychique : ensemble de techniques de lutte contre les animaux ravageurs, mettant à profit le comportement des espèces à détruire, et basées sur l'emploi d'un leurre ou d'un appât. Le piégeage de masse peut s'employer dans certains cas particuliers. La lutte par confusion sexuelle, par épandage d'une phéromone (de synthèse) de rapprochement des sexes empêchant la fécondation des femelles s'applique à des lépidoptères ravageurs des arbres fruitiers. L'effarouchement des oiseaux nuisibles, au moyen de la diffusion de leurs propres cris de détresse, peut les perturber suffisamment pour arrêter leurs dégâts.
- lutte raisonnée : lutte où les moyens (essentiellement chimiques) de destruction des ravageurs ne sont employés qu'à bon escient, en cas de risque de dépassement du seuil de nuisibilité. La lutte raisonnée s'oppose à la lutte d'assurance, où les interventions sont déclenchées en fonction d'un calendrier ; elle préfigure la lutte intégrée.