Champignons telluriques
Le système racinaire du melon est susceptible d’être attaqué par plusieurs champignons telluriques, sévissant seuls ou en complexe et provoquant des symptômes souvent comparables. Dans bien des situations, en absence de signes, il sera très difficile d’identifier le ou les responsables des lésions racinaires observées sans réaliser des isolements microbiologiques.
En France, plusieurs de ces champignons et de straménopiles sont connus depuis longtemps pour dégrader peu ou prou les racines des pieds de melon, comme par exemples plusieurs Oomycètes, Phomopsis sclerotioides, Pyrenochaeta lycopersici et Rhizoctonia solani. D’autres ont été mis en évidence plus récemment et leur incidence sur cette production n’est pas toujours clairement définie. C’est notamment le cas de Setophoma terrestris, et à un moindre degré Macrophomina phaseolina.
En dehors de la France, d’autres champignons ont aussi été impliqués dans des dépérissements de plantes et des lésions racinaires comme Monosporascus cannonballus* le plus redoutable, mais aussi Rhizopycnis vagum et Acremonium cucurbitacearum.
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* Soulignons que nous avons pu associé pour la première fois en France en 2012 un Monosporascus sp. au dépérissement de pieds de melon dans le sud de la France, ceci en complexe avec Phomopsis sclerotioides.