Pyrenochaeta lycopersici R.W. Schneid. & Gerlach, (1966)
Maladie des racines liègeuses
- classification : Fungi, Ascomycota, Dothideomycetes, Pleosporomycetidae, Pleosporales, Incertae sedis
- téléomorphe : Herpotrichia
- dénomination anglaise : corky root
Ce champignon tellurique*, décrit dans un premier temps en Europe, est maintenant présent dans les zones de production de plusieurs continents. C'est un marqueur des sols dits « fatigués » qui ont supporté des cultures de tomates à plusieurs reprises et/ou d'autres cultures sensibles, essentiellement légumières.
Son incidence sur Cucurbitacées est plutôt confidentielle, il semble essentiellement rapporté sur melon, pastèque et sur concombre dans quelques rares pays : Italie, France...
Peu de données sont disponibles concernant les variabilités biologique et génétique de Pyrenochaeta lycopersici. Trois groupes de souches auraient été définis en fonction de leurs optima thermiques : des souches froides, tempérées et chaudes. Ces groupes ne semblent pas présenter une grande variabilité moléculaire d'après les rares travaux portant sur le sujet.
* Soulignons que plusieurs champignons, seuls ou en complexe (ceci variant en fonction des zones de production et des parcelles), ont été associés dans le monde (Japon, Israël, Espagne, Italie, USA) à des flétrissements et des effondrements de plantes de melon (vine decline, vine collapse), accompagnés par des lésions et des pourritures racinaires. Parmi les plus fréquents citons : Acremonium cucurbitacearum (Syn. Nodulisporium melonis, nommé maintenant Plectosphaerella melonis), Macrophomina phaseolina, Monosporascus connonballus, Pyrenochaeta lycopersici, des Pythium spp., Rhizoctonia solani, Rhizopycnis vagum...