Blumeriella jaapii
La cylindrosporiose du merisier
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Position systématique : Champignon - Ascomycète - Hélotiale
Hôtes habituels : Prunus (cerasus, avium)
Hôtes possibles : Autres prunus
Localisation sur l'hôte : Feuilles
- Biologie
Le nom de la forme asexuée est Phloeosporella padi et le nom de la forme sexuée est Blumeriella jaapii.
La maladie commence à se manifester en juin sous forme de taches diffuses, dispersées sur le limbe. Le mycélium du champignon se développe dans les tissus sous épidermiques des feuilles. Il forme de minces couches stromatiques (tissus qui constituent la charpente de l'infection) sur lesquelles la forme imparfaite apparaît en juin-juillet. Lors des périodes humides, il y a émission de nombreuses spores qui sont dispersées par la pluie. Elles colonisent des feuilles indemnes ou d'autres portions de la même feuille et provoquent de nouvelles taches (cycle très court : 10 à 15 jours). La maladie présente un caractère très explosif (forte contamination dans un temps très court).
- Symptômes et éléments de diagnostic
- Apparition à partir de fin mai début juin de petites taches (1 à 2 mm), plus ou moins anguleuses :
. face supérieure des feuilles : couleur pourpre à lie de vin
. face inférieure des feuilles : couleur brune.
Taches le plus souvent groupées par plage sur les sujets les plus sensibles.
- Décoloration de tout le limbe (rouge sombre, puis noir).
- Développement de la maladie à partir des branches basses en général.
- Dégâts
- Nécroses du limbe entraînant la chute prématurée des feuilles jaunies ou rougissantes (mi-juillet à mi-août).
- Réduction de la surface foliaire.
- Circonstances aggravantes : années humides.
- Confusion possible
Gnomonia erythrostoma (maladies des taches rouges du cerisier) : les feuilles restent accrochées à l'arbre. Le limbe se replie sur lui-même et le pétiole s'incurve de manière à faire pendre le limbe verticalement par rapport au rameau.