Meria laricis, Mycosphaerella laricina, Hypodermella laricis, Lophodermium laricinum
Pathologies foliaires du mélèze
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Position systématique : Champignon - Ascomycète
Hôtes habituels : Mélèzes
Localisation sur l'hôte : Feuilles
- Biologie
Au printemps, les bourgeons des mélèzes sont contaminés par des aiguilles infectées qui se trouvent au sol. Les infections et sporulations ont lieu tout l'été impliquant des symptômes de nécroses sur les aiguilles. Un cycle sporulation/infection peut prendre 2 à 4 semaines, cela dépendra de la température et de l'humidité de l'air.
- Symptômes et éléments de diagnostic
Voir la clé de determination (Figure 11 et 12)
Meria laricis (le méria du mélèze):
- Coloration jaune-brun des aiguilles, qui débute par le bas du houppier et qui s'étend à l'ensemble (figure 7).
- Puis brunissement (figure 1) et chute des aiguilles (figure 4).
- Pas de fructifications visibles à l'oeil nu sur les aiguilles atteintes, ni de lignes ou de bandes transversales
- Rougissement de l’apex des aiguilles (figure 2)
Mycosphaerella laricina (les taches brunes des aiguilles) :
- Maladie qui touche la partie inférieure du houppier, les aiguilles de la cime restent souvent vertes (Firgure 8)
- Fructifications noires au niveau de zones rouges à brunes sur les aiguilles (Figures 3 et 6)
Hypodermella laricis (le rouge du mélèze) :
- Fructifications noires, très nettes, en forme de lentilles sur une seule ligne (Figure 9)
- Souvent, une ligne noire à la base de l'aiguille, avant la chute
- Jaunissement puis rougissement des aiguilles avant leur chute
Lophodermium laricinum :
- Fructifications noires, peu visibles, irrégulières et non ordonnées sur l'aiguille
- Plusieurs lignes noires, minces, transversales
- Dégâts (figure 5 et 10)
Les pathologies foliaires entrainent des chutes d'aiguilles et donc potentiellement des pertes de croissances et peuvent affaiblir les arbres. Les champignons peuvent causer d’importantes mortalités chez les jeunes sujets (régénération, jeunes arbres, mélèzes de pépinières) mais les arbres adultes, plus résistants, reforment en général des nouvelles aiguilles l’année suivant l’infection. La présence de ces pathogènes est très liée à la pluviométrie printanière qui les favorise.