Les champignons foliaires créent des dégâts sur les feuilles. Les pathogènes foliaires les plus fréquents (et probablement les plus dommageables) sont des parasites soit introduits (oïdium des chênes, brunissure des feuilles de peuplier, anthracnose du merisier), soit qui se développent sur des essences introduites (rouilles foliaires sur peupliers interaméricains,…), soit qui présentent ces deux caractéristiques (maladie des bandes rouges des aiguilles des pins, rouille suisse du douglas). La confrontation in situ et sur de larges surfaces de deux organismes n’ayant pas coévolué s’exprime ainsi de façon souvent spectaculaire et peut entraîner certaines sylvicultures dans des impasses (exemple de la populiculture).
La plupart des autres pathogènes foliaires sont soit des rouilles, soit des champignons endophytes des résineux.