Biologie, épidémiologie
- Conservation et source d'inoculum : se maintiennent dans le sol, en particulier sur les débris végétaux, ou sur divers substrats organiques. Leur mycélium dormant voire des masses stromatiques représentent des formes de conservation sur les baies mommifiées, les pédicels, les ecorces mortes, etc.
- Pénétration dans la plante et invasion de l'hôte : les spores (ascospores ou conidies) germent en présence d'un film d'eau à la surface des baies polluées, et pénètrent directement les tissus. Ensuite, du mycélium principalement intracellulaire envahit ces derniers. Les contaminations semblent pouvoir avoir lieu précocement après la floraison et rester latentes jusqu'à maturité des baies.
- Sporulation, dissémination des champignons : production assez rapide d’acervules sur les lésions présentes sur les baies. Les conidies regroupées sous la forme d'un mucus sont dispersées par l'eau et les éclaboussures d'eau, par le vent transportant les fines gouttelettes d'eau, par les ouvriers et les outils agricoles, et par certains insectes. Elles assurent en fin d'été des contaminations secondaires. Les ascospores produites dans des périthèces sont dispersées par le vent lors de périodes climatiques humides.
- Facteurs favorisant le développement des champignons : l’humidité, et des températures de l'ordre de 25-30°C influencent les épidémies de ripe rot sur baies de raisin. Les contaminations ont souvent lieu à la suite de périodes humides, à la faveur des pluies.