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Mise en oeuvre de la technique

 

  • Choix de l’espèce

 

  • L’alternance des familles entre les couverts d’interculture et les cultures permet une meilleure régulation des bio-agresseurs et une complémentarité entre les effets des différentes espèces.

 

  • Les conditions de la parcelle doivent être prises en compte dans le choix de l’espèce, tant au niveau climatique (risques de sécheresse, de gel, fortes pluies…) qu’au niveau du pH, de la texture et des aménagements (irrigation…). Ces conditions influencent également les dates de semis possibles.

 

  • La durée de l’interculture varie en fonction du couple culture précédente-culture suivante. Il faut choisir un couvert ayant un cycle de développement adapté à cette durée. Elle peut entraîner un décalage d’implantation de la culture suivante.

 

  • Les objectifs de la mise en place du couvert (par exemple : piégeage de l’azote, fourniture d’azote pour la culture suivante, lutte contre les adventices, protection contre l’érosion, maintien de la matière organique, culture dérobée, structuration du sol, limitation des bio-agresseurs) déterminent le choix de l’espèce à implanter.

 

  • Les contraintes liées au semis et à la destruction (coût et disponibilité des semences, facilité d’implantation, irrigation, fertilisation, disponibilité du matériel…) sont également importantes à prendre en considération.

 

 

  • Préparation du sol et semis

 

L’objectif est d’obtenir rapidement un couvert homogène et dense.

 

  • La préparation du sol sera différente et plus ou moins complexe en fonction de la technique de semis choisie, de la succession culturale, de l’espèce et du type de sol.

 

  • La date de semis se raisonne en fonction de l’espèce, de la disponibilité en eau et de la situation de la parcelle (présence d’adventices, culture suivante…).

 

  • Diverses techniques de semis sont possibles : le semis avant ou pendant la récolte sans préparation du sol ou après la récolte avec une préparation du sol dépend de l’espèce choisie. Dans tous les cas, le semis peut être réalisé à la volée ou en ligne.

 

  • Sous abri ou en l’absence de pluie, une irrigation par aspersion permet d’assurer une croissance rapide et régulière.

 

 

  • En cours de culture

 

  • Des irrigations peuvent être envisagées en cas d’humidité insuffisante du sol lorsque le coût du passage est compensé par un meilleur développement du couvert.

 

  • Le développement du couvert peut faire l’objet de plusieurs fauches (sorgho) afin d’éviter sa lignification et sa montée à graines.

 

 

  • Destruction du couvert

 

  • La date de destruction du couvert varie en fonction des objectifs de la mise en place du couvert, de l’espèce (éviter la montée à graines et la lignification des tissus), du type de sol (le couvert met plus ou moins de temps à se décomposer), et du temps de préparation du sol pour l’implantation de la culture suivante.

 

  • La technique de destruction (labour, broyage, déchaumage, gel, roulage) varie en fonction de l’espèce choisie, de la saison, du matériel disponible, de l’état du sol et de l’objectif visé. Les résidus doivent être incorporés au sol superficiellement (10-15 cm de profondeur), immédiatement ou après un temps de séchage. Pour obtenir un bon lit de semences et éviter le risque de mouches des semis, il ne faut pas incorporer de résidus frais ; un délai de remise en culture de 2 mois est nécessaire avant la mise en place d’un légume d’industrie. Pour un objectif de biofumigation (FT 10), l’incorporation des résidus doit être immédiate.
Dernière modification : 31/07/2014