• logo_labex
  • fnphp
  • logo_lda
  • giefpso

Détection, mesures à prendre

  • Protocole d’inspection


Observer régulièrement les végétaux durant toute la période à risque, à savoir de mai à octobre en fonction du climat voire en deçà et au-delà sous abris où des chrysalides peuvent être conservées. Le pic de population, donc de dégâts, se situe à la fin de l’été (septembre-octobre).
Observer notamment les boutons floraux et chercher après des traces de morsures, de forage et de déjections de la part des jeunes larves. Les adultes sont eux observés à l’aide des pièges à phéromones.

  • Outils de diagnostic


En cas de doutes sur la qualité sanitaire des plants, couper les organes pour détecter la présence de chenilles. Les observations à la loupe peuvent être utiles pour mieux observer les oeufs ou les premiers stades larvaires.

Les adultes sont détectés par l’intermédiaire des pièges à phéromones disponibles dans le commerce. Ces pièges utilisent des molécules de synthèse semblables aux phéromones sexuelles de l’espèce ce qui permet d’attirer les mâles. Ces pièges servent donc à repérer les premiers vols ou de suivre les générations d’adultes afin de bien positionner les traitements. Ils peuvent être placés sous abri ou dans l’environnement proche.

Attention ! Ces pièges ne servent pas à faire de la confusion sexuelle et il n’est pas fiable de les utiliser en tant que moyen de lutte. En effet, ces pièges n’attirent que les mâles et n’empêchent pas les femelles déjà fécondées de créer des dégâts.

Pour faire confirmer l’identité de papillons, s’adresser au Laboratoire de la santé des végétaux (anciennement LNPV) de Montpellier qui est le laboratoire national de référence. Ces analyses correspondent à des observations morphométriques.


  • Préconisations en cas de détection


Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.

Pour lutter contre les noctuelles défoliatrices, différentes substances actives sont autorisées en France en cultures florales et en traitements généraux (voir Figure1).

Conseils pour les traitements :

  • Traiter le plus tôt possible : plus les chenilles sont jeunes, plus elles sont sensibles aux traitements, qu’ils soient

chimiques ou biologiques.

  • Traiter le soir parce que les larves ont une activité nocturne. De plus, Bacillus thuringiensis est sensible au rayonnement UV.
  • Assurer une bonne couverture du feuillage. En effet, la qualité de la pulvérisation est importante car la plupart des produits agissent par contact, il faut donc suffisamment d’impacts sur les organes aériens pour que les larves ingèrent le produit au moment de la prise de nourriture.
  • Répéter les pulvérisations tous les 8 à 10 jours selon la persistance d’action de produit (un produit de contact agit sur 8 jours ou moins s’il est lessivé et un pénétrant, sur 15 à 20 jours), tout en alternant les substances actives car les chenilles semblent être de plus en plus résistantes.
  • Renouveler les traitements de contact après une pluviométrie de plus de 20 mm.
  • Respecter de bonnes conditions de pH pour B. thuringiensis : utiliser une solution tampon si le pH de la bouillie est supérieur ou égal à 8.

 

  • Informations réglementaires complémentaires


Dans la directive 2000/29/CE, il est spécifié que les végétaux de Dendranthema, Dianthus et Pelargonium destinés à la plantation (jeunes plants et plantes mi-stade), pour être accompagnés d’un PPE valide, doivent avoir fait l’objet d’une constatation officielle effectuée par l’organisation nationale de protection des végétaux qui confirme :

 

  • Qu’aucun signe d’Helicoverpa armigera n’a été observé sur le lieu de production depuis le début de la dernière période complète de végétation

ou

  • Que les végétaux ont subi un traitement approprié contre ces organismes nuisibles.

 

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)
Heliothis_armigera4
Figure 1