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Helicobasidium purpureum (Tul.) Pat.

Pourriture racinaire violette  

 

 

Classification : Helicobasidiaceae, Helicobasidiales, Incertae sedis, Urediniomycetes, Basidiomycota, Fungi

Anciens noms : Rhizoctonia violacea Tul. & C. Tul., Rhizoctonia crocorum (Pers.) D.C. (1815), etc.

Dénomination angalise : purple root rot

 

  • Généralités

- Champignon signalé dans de nombreux pays sur différentes plantes, et notamment diverses espèces légumières, ceci plus ou moins gravement ;

- Connu en France sous l'appellation de « rhizoctone violet », affecte surtout l'asperge, la betterave et la carotte. Céleri, fenouil, persil, panais, haricot, tomate, concombre, chou, pomme de terre, navet, échalote, oignon, poirée, laitue, etc. peuvent être attaqués.

- Se conserve très bien dans le sol durant de nombreuses années ;

- Pérenniser sur différents substrats et hôtes alternatifs, cultivés ou non : luzerne, safran et de nombreuses mauvaises herbes (Agropyron repens, Rumex acetosella, Taraxacum officinale, Sonchus arvensis, Cichorium intybus …) ;

- Se développe à des températures comprises entre 9 et 30 °C, avec un optimum autour de 26 °C., et apprécie les sols humides, aux pH relativement bas ;

- La monoculture d'espèces sensibles conduit à son émergence.

 

  • Signes

- Mycélium violet à lie de vin couvrant les racines. Il est parfois isolé - mais plus souvent condensé  en cordonnets plus ou moins tortueux ou sous la forme de manchons ;

- Presence cà et là de petits amas mycéliens dénommés « corps tubéroïdes » ou « corps miliaires » sont observés çà et là. 

 

 Vidéos disponibles

 


Fréquence d'observation en France : + (que sur quelques légumes)

+/- = rare ; + = courant ; ++ = très fréquent


Outil(s) nécessaire(s) à l'observation : oeil nu, loupe, loupe binoculaire


Niveau de difficulté d'observation des signes sur les organes affectés : +/-

 +/- = aisé ; + = possible ; ++ = très difficile ou impossible


 

  • Symptômes sur racines et organes enterrés ou proches du sol

- Nombreuses lésions brun violacé sont visibles sur le cortex des racines colonisées ;

- Pourriture à terme du cortex qui finit par se décomposer localement sous la forme de manchons ou d'une façon plus généralisée ;

- Plantes affectées réparties en foyers, peu poussantes et chlorotiques finissant parfois par flétrir et se dessécher.  

 

  • Bioagresseurs parfois associés sur les racines : Fusarium spp., etc.
Dernière modification : 27/11/2015
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
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