L’introduction du papillon dans un territoire trouve dans un premier temps une origine anthropique liée aux échanges commerciaux de végétaux.

Son implantation sur un territoire ou dans un jardin, est favorisée par :

  • L’introduction de palmiers issus de zones infestées ;
  • L’absence de surveillance ou défaut de protection des palmiers.

 

Les palmiers de France métropolitaine étant majoritairement implantés en ville, le traitement avec des insecticides chimiques est difficilement réalisable. De plus, depuis le 1er janvier 2017, la loi de transition énergétique pour la croissance verte interdit l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques pour l’ensemble des structures publiques (communes, départements, régions, État, établissements publics). Pour tous les citoyens, l'usage de ces mêmes pesticides sera interdit à partir du 1er janvier 2019.

 

Le papillon palmivore étant placé sur la liste B des organismes de quarantaine, la lutte est obligatoire en parcelle de culture et de vente. C'est donc l'organisme chargé de la protection des végétaux (SRAL) au sein du ministère de l'Agriculture qui détermine la méthode à mettre en place.

 

A ce jour, différentes méthodes alternatives de contrôle ont été mises en place afin de contrôler P. archon comme le contrôle mécanique (filets, glue, destruction du foyer) ou le contrôle biologique par des entomopathogènes (Chapin et al., 2002) comme le champignon Beauveria bassiana (Millet et al., 2007) et le nématode Steinernema carpocapsae (Nardi et al., 2009).

 

Source :

https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/10-_Guide_zero_pesticides.pdf

http://www.fredonpaca.fr/Papillon-palmivore.html

https://www.plante-et-cite.fr

http://www.fredonlr.com/surveillance/le-papillon-du-palmier/

Dernière modification : 18/12/2018