Détection, mesures à prendre
- Dispositif de détection
Protocole d’inspection
Chaque lot entrant doit être rigoureusement inspecté. Ensuite, sur l’exploitation, des inspections doivent être menées régulièrement tout au long de l’année. En été, vérifier en particulier l’absence d’exuvies sur les stipes ; des papillons au repos peuvent aussi être observés sur les stipes ou au dessous des palmes. En septembre-octobre, la présence des larves de l’année est détectée par l’observation de sciure.
- Outils de diagnostic
L’observation visuelle des symptômes ou des papillons-mêmes permet une identification de l’espèce. En cas de doutes, consultez le SRAL (Service régional de l’alimentation) ou la Fredon (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles) de votre région ou tout autre expert de P. archon pouvant le diagnostiquer.
- Préconisations en cas de détection
Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.
En cas de doute, les palmiers suspects doivent être isolés des autres en les plaçant en quarantaine dans une serre ou un abri aux ouvertures protégées par des filets insect-proof. Les palmiers atteints sont à déchiqueter et à incinérer.
Si des galeries sont visibles, tâcher d’éliminer les larves qui peuvent s’y trouver à l’aide d’un fil de fer par exemple.
Informations réglementaires complémentaires
La directive 2000/29/CE précise que les végétaux d’Arecaceae de genre Brahea, Butia, Chamaerops, Jubaea, Livistona, Phoenix, Sabal, Syagrus, Trachycarpus, Trithrinax et Washingtonia*, destinés à la plantation et ayant un diamètre de plus de 5 cm, doivent faire l’objet d’une constatation officielle :
- Qu’ils ont été cultivés en permanence dans une zone exempte de Paysandisia archon (Burmeister), telle qu’établie par l’organisation nationale de protection des végétaux conformément aux normes internationales pour les mesures phytosanitaires concernées.
ou
- Qu’ils ont, pendant une période minimale de deux ans avant leur circulation, été cultivés dans un lieu de production qui est enregistré et supervisé par l’organisme officiel responsable de l’État membre d’origine, et où les végétaux étaient placés dans un site avec protection physique complète contre l’introduction de Paysandisia archon ou application de traitements préventifs appropriés, et où, au cours de 3 inspections officielles par an réalisées à des moments appropriés, aucun signe de Paysandisia archon (Burmeister) n’a été observé.
Ces palmiers ou certains d’entre eux sont concernés par d’autres organismes réglementés dont la teigne du bananier, Opogona sacchari, et le charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, figurant dans la directive 2000/29/CE. Pour plus d’informations, contacter le SRAL lors d’import ou d’export de lots de palmiers.