Méthodes de protection
- En cours de culture
Il n'existe actuellement aucune méthode de lutte curative qui permette de contrôler les infections virales en plein champ. Une plante infectée par le virus de la mosaïque de la pastèque (Watermelon mosaic virus, WMV) le restera donc toute sa vie. En tout début d'épidémie, il peut être utile d'éliminer les premières plantes infectées, particulièrement en culture sous abri. Toutefois, il faut savoir que les symptômes viraux ne s'expriment qu'après une période d'incubation d'une à deux semaines, période pendant laquelle la plante peut être une source de virus pour les pucerons. De ce fait, lorsqu'on observe les premiers symptômes sur les premières plantes, l'épidémie peut déjà être en cours de développement.
Les traitements insecticides sont utiles pour limiter les populations de pucerons, si celles-ci sont importantes sur les plantes de la culture. Malheureusement, ils ne sont généralement pas efficaces pour empêcher le développement des épidémies de WMV, car les vecteurs viennent souvent de l'extérieur de la parcelle, et transmettent le virus au cours de piqûres très brèves avant même que l'aphicide n'ait le temps d'agir. On observe même parfois une « hyper-activité » des pucerons sur les parcelles traitées, ce qui peut conduire à un développement encore plus rapide des épidémies virales.
Les traitements insecticides sont utiles pour limiter les populations de pucerons, si celles-ci sont importantes sur les plantes de la culture. Malheureusement, ils ne sont généralement pas efficaces pour empêcher le développement des épidémies de WMV, car les vecteurs viennent souvent de l'extérieur de la parcelle, et transmettent le virus au cours de piqûres très brèves avant même que l'aphicide n'ait le temps d'agir. On observe même parfois une « hyper-activité » des pucerons sur les parcelles traitées, ce qui peut conduire à un développement encore plus rapide des épidémies virales.
- Cultures suivantes
Certaines mesures prophylactiques et pratiques culturalespeuvent limiter ou retarder le développement des épidémies de WMV :
- désherber soigneusement les parcelles et leurs abords (bordures de haies, de chemin, abords des abris...) afin d'éliminer des sources de virus et/ou de vecteurs ;
- pailler les cultures avec des films plastiques (transparents ou opaques thermiques) qui éloignent les pucerons. Cette pratique s'adresse surtout aux cultures de plein champ et peut permettre de retarder les épidémies de 2 à 3 semaines, jusqu'à ce que le feuillage recouvre le paillage, annihilant alors son effet répulsif pour les pucerons ;
- protéger les pépinières et les jeunes plants au champ par des voiles non tissés (type Agryl P17) ou des tissus mailles (type Filbio). Malheureusement, ce type de protection doit être retiré, au moins partiellement, à la floraison, afin de ne pas empêcher l'action des insectes pollinisateurs indispensables pour la production des fruits. Les jeunes pousses ainsi découvertes peuvent alors être rapidement contaminées par les pucerons. L'utilisation de petites chenilles de plastiques perforés (type 500 trous/m2) est aussi un moyen efficace pour retarder les épidémies virales qui ne présente pas la contrainte du débâchage à la floraison, puisque les pollinisateurs peuvent pénétrer sous les chenilles. Toutefois, ce type de couverture n'est pas parfaitement « étanche » aux pucerons et il faut veiller à éviter l'installation de colonies du puceron du melon, A. gossypii, qui trouvent sous ces abris des conditions particulièrement favorables à leur prolifération ;
- bien gérer l'espace de l'exploitation et éviter de mettre en place des cultures destinées à des productions tardives à proximité de cultures plus précoces qui risquent d'être déjà contaminées.
La méthode de lutte la plus simple à mettre en oeuvre par les producteurs reste l'utilisation de variétés résistantes. Malheureusement, concernant le WMV, nous sommes aujourd'hui encore assez démunis.
- Chez le melon : il n'existe aujourd'hui aucune variété commerciale résistante. Des recherches sont en cours dans de nombreux pays mais pour l'instant seules des résistances partielles (dites aussi résistances intermédiaires) ont été identifiées dans les ressources génétiques. Des programmes de sélection sont en cours pour tenter de les introduire chez des variétés commerciales.
- Chez la courgette : il existe d'assez nombreuses variétés commerciales présentant des niveaux variables de résistance intermédiaire au WMV. Ces résistances ne sont pas totales : les plantes peuvent être infectées, mais ne présentent le plus souvent que des symptômes atténués. Des variétés commerciales transgéniques (OGM) présentent un très haut niveau de résistance. Elles assurent une très bonne protection contre ce virus, mais ne peuvent être utilisées que dans des pays où la législation permet la culture de ce type de variété (USA, par exemple).
- Chez le concombre : on observe une assez grande variabilité dans la sensibilité des variétés commerciales au WMV. Il existe chez les variétés à fruits courts ou à cornichon des résistances de haut niveau à ce virus.
- désherber soigneusement les parcelles et leurs abords (bordures de haies, de chemin, abords des abris...) afin d'éliminer des sources de virus et/ou de vecteurs ;
- pailler les cultures avec des films plastiques (transparents ou opaques thermiques) qui éloignent les pucerons. Cette pratique s'adresse surtout aux cultures de plein champ et peut permettre de retarder les épidémies de 2 à 3 semaines, jusqu'à ce que le feuillage recouvre le paillage, annihilant alors son effet répulsif pour les pucerons ;
- protéger les pépinières et les jeunes plants au champ par des voiles non tissés (type Agryl P17) ou des tissus mailles (type Filbio). Malheureusement, ce type de protection doit être retiré, au moins partiellement, à la floraison, afin de ne pas empêcher l'action des insectes pollinisateurs indispensables pour la production des fruits. Les jeunes pousses ainsi découvertes peuvent alors être rapidement contaminées par les pucerons. L'utilisation de petites chenilles de plastiques perforés (type 500 trous/m2) est aussi un moyen efficace pour retarder les épidémies virales qui ne présente pas la contrainte du débâchage à la floraison, puisque les pollinisateurs peuvent pénétrer sous les chenilles. Toutefois, ce type de couverture n'est pas parfaitement « étanche » aux pucerons et il faut veiller à éviter l'installation de colonies du puceron du melon, A. gossypii, qui trouvent sous ces abris des conditions particulièrement favorables à leur prolifération ;
- bien gérer l'espace de l'exploitation et éviter de mettre en place des cultures destinées à des productions tardives à proximité de cultures plus précoces qui risquent d'être déjà contaminées.
La méthode de lutte la plus simple à mettre en oeuvre par les producteurs reste l'utilisation de variétés résistantes. Malheureusement, concernant le WMV, nous sommes aujourd'hui encore assez démunis.
- Chez le melon : il n'existe aujourd'hui aucune variété commerciale résistante. Des recherches sont en cours dans de nombreux pays mais pour l'instant seules des résistances partielles (dites aussi résistances intermédiaires) ont été identifiées dans les ressources génétiques. Des programmes de sélection sont en cours pour tenter de les introduire chez des variétés commerciales.
- Chez la courgette : il existe d'assez nombreuses variétés commerciales présentant des niveaux variables de résistance intermédiaire au WMV. Ces résistances ne sont pas totales : les plantes peuvent être infectées, mais ne présentent le plus souvent que des symptômes atténués. Des variétés commerciales transgéniques (OGM) présentent un très haut niveau de résistance. Elles assurent une très bonne protection contre ce virus, mais ne peuvent être utilisées que dans des pays où la législation permet la culture de ce type de variété (USA, par exemple).
- Chez le concombre : on observe une assez grande variabilité dans la sensibilité des variétés commerciales au WMV. Il existe chez les variétés à fruits courts ou à cornichon des résistances de haut niveau à ce virus.