Golovinomyces cichoracearum var. cichoracearum (Oïdium)
La détermination de l'oïdium des salades, induit par l'attaque de Golovinomyces cichoracearum var. cichoracearum (Erysiphe cichoracearum), ne pose généralement pas de problème. En effet, le feutrage blanc et poudreux couvrant surtout la face supérieure des feuilles (figure 1 à 3) est un symptôme suffisamment caractéristique pour qu'il ne puisse pas y avoir de confusion de diagnostic. Ce feutrage blanc est en fait constitué d'un réseau mycélien colonisant superficiellement le limbe, surmonté de nombreux et courts conidiophores portant plusieurs conidies hyalines en chaîne (figure 4). La présence de Golovinomyces cichoracearum var. cichoracearum sur les feuilles entraîne à terme la chlorose et le brunissement du limbe. De minuscules cléistothèces globuleux (organes assurant sa reproduction sexuée), localisés à proximité des nervures, sont signalés dans la littérature. Malgré la spécificité de ces symptômes, quelques confusions sont parfois faites, notamment lorsque des feuilles sont tachées de blanc à la suite d'irrigations par aspersion avec une eau très calcaire ou de traitements phytosanitaires laissant un dépôt.
En France, ce champignon parasite obligatoire est assez confidentiel sur salades. On le retrouve plutôt sur chicorées, plus rarement sur laitues. Il colonise en premier lieu les feuilles basses. Il semble évident que ces dernières sont plus réceptives et que ce champignon trouve au sein du couvert végétal des conditions, notamment climatiques (faible luminosité, hygrométrie plus élevée), particulièrement propices à son développement.
Pour plus d'informations sur ce champignons, nous vous conseillons de consulter la fiche Golovinomyces cichoracearum var. cichoracearum.