Le papillon palmivore est facilement reconnaissable. Les risques de confusion d'espèces sont faibles. Il est recommandé, néanmoins, d'être attentif à la morphologie des échantillons ainsi qu'à leur lieu et heure de découverte.

Le papillon du palmier peut être confondu avec le grand paon de nuit (Saturnia pyri) ou un sphynx mais ceux-ci ne sortant qu'au crépuscule, il faut porter une attention particulière à l'heure d'observation (fig. 1&2).

La chenille de P. archon peut être confondue avec une larve de coléoptère. Cependant la forme est différente : la chenille est plutôt droite pour le papillon palmivore alors qu'elle est complètement arquée pour le rhinocéros et ne possède pas du tout de patte chez le charançon rouge (fig. 3, 4, 5 & 6).

Les cocons de P. archon peuvent être confondus avec ceux d'autres insectes se développant sur palmier comme la cétoine, le rhinocéros, le charançon rouge. On peut les différencier par la forme du tissage. En effet, les cocons de P. archon sont tissés dans la longueur tandis que ceux du charançon sont tissés en spirale (fig. 7&8).

Les symptômes peuvent également être confondus :

• La perforation des palmes n’est pas typique du papillon palmivore mais peut être le résultat de nombreux foreurs : la sésamie du maïs (Sesamia nonagrioides) ou la pyrale des inflorescences. La présence de sciure peut être attribuée à d’autres insectes tels que la teigne du bananier ou le charançon rouge.

• Egalement, le dessèchement anormal de palmes peut être dû à une attaque fongique (la pourriture rose, la fusariose du palmier des Canaries, ...) aussi bien qu'à des ravageurs (charançon rouge, ...).

• Enfin les galerie dans les rachis ou le stipe ont pu être creusées par la larve de charançon, celle du rhinocéros (Oryctes sp.) ou par d'autres foreurs de palmier.

Sources :

http://www.fredonpaca.fr/Papillon-palmivore.html

https://www.plante-et-cite.fr

http://www.fredonlr.com/surveillance/le-papillon-du-palmier/