Dégâts

• Stade ravageur : larves et adultes

• Parties de la plante touchées : parties aériennes

• Symptômes : présence de nombreuses "mouches blanches"* (figure 1 à 4) et de miellat, croissante ralentie des plantes, développement de fumagine sur les organes aériens (figures 5 et 6), jaunissement et nécrose du limbe...

Contrairement à l’aleurode des serres, que l’on trouve la plupart du temps à l’apex des plantes, l’aleurode du tabac occupe la plante entière. 

• Vecteur : plus d'une vingtaine de virus sur cultures légumières (essentiellement les adultes), en particulier le virus des feuilles jaunes en cuillères (Tomato Yellow Leaf Curl Virus - TYLCV)...

Sur tomate notamment, les fruits peuvent mûrir de façon anormale. Ils présentent alors une coloration irrégulière, avec des taches vertes et jaunes (figure 7). De plus, ils restent durs et présentent un goût acide. Lorsqu’on les coupe, on s’aperçoit que la coloration interne est également retardée. 
Sur cucurbitacées les feuilles peuvent révéler une coloration argentée (figures 8 et 9).   Ce désordre physiologique, dénommé Argenture, est induit par l’'activité parasitaire des nymphes et des adultes de l'aleurode Bemisia tabaci (Genn.) biotype B, également connu sous le nom de  B. argentifolii Bellows & Perring . D’autres biotypes d'’aleurodes ont été associés localement à ce désordre sur Cucurbitacées (dans l'Océan Indien et en Afrique). Cette maladie a été observée dans les années 1960 en Israël, et dans les années 1980  dans le sud des Etats-Unis (Floride) et au Moyent-Orient. Elle a accompagné l'extension de cette aleurode dans le monde et se manifeste maintenant dans de nombreux pays. Elle a été observée pour la première fois en France au début des années 1990.

• Cultures sensibles

- Tomate

- Aubergine

- Poivron

- Concombre

- Courgette