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Détection, mesures à prendre

 

  • Dispositif de détection


Protocole d’inspection

L’observation même du lépidoptère est plutôt rare et sa présence passe inaperçue jusqu’au moment où les dégâts se font bien visibles. Il s’agit donc d’observer fréquemment l’état sanitaire des végétaux concernés :

  • Observer le substrat, la base des tiges et les racines des plantes par exemple lors des opérations de rempotage.
  • Surveiller également la présence d’exuvies restées à la surface du substrat ou de la plante après la sortie du papillon adulte.
  • Aux Pays-Bas, une phéromone sexuelle de synthèse permettant de capturer les papillons et de détecter les foyers dans la serre vient d’être mise au point. Ce nouvel outil de détection offre de meilleures perspectives pour une détection rapide du ravageur.

 

  • Outils de diagnostic


La détermination d’Opogona sacchari a lieu selon ses caractéristiques morphologiques.


  • Préconisations en cas de détection


Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.

En général, une plante atteinte est une plante condamnée : il faut la détruire. Supprimer également son substrat ou le désinfecter afin de détruire les éventuelles chrysalides qu’il peut contenir.


De plus, l’arrêté national du 13 février 2006 relatif à la lutte contre la teigne du bananier prévoit, dès lors que la présence d’Opogona sacchari est confirmée par analyse officielle :

  • La destruction par incinération des plantes contaminées.
  • La mise en quarantaine pendant 4 mois de toutes les espèces végétales sensibles présentes sur les lieux de détention ou de production. Ces plantes sont soumises à une inspection approfondie chaque mois.


En ce qui concerne les possibilités de traitements curatifs, l’action des différentes matières actives qui peuvent être homologuées sur insectes communs en France n’est pas connue sur ce ravageur de quarantaine. Cependant,  l’identification récente de la phéromone émise par la femelle pour attirer le mâle ouvre des perspectives de contrôle de cette espèce.

  • Informations réglementaires complémentaires

 

La directive européenne 2000/29/CE indique que la dissémination d’Opogona sacchari à travers l’Europe est totalement interdite. Il convient donc pour ce lépidoptère d’apposer un passeport phytosanitaire européen sur toutes les plantes-hôtes soumises à l’inspection phytosanitaire à savoir :

  • Végétaux de Begonia destinés à la plantation, autres que les cormes, semences, tubercules.
  • Végétaux d’Euphorbia pulcherrima, Ficus et Hibiscus, destinés à la plantation, autres que les semences.
  • Végétaux d’Araceae, Marantaceae, Musaceae, Persea spp. et Strelitziaceae, racinés ou avec un milieu de culture adhérent ou associé.
  • Végétaux d’Arecaceae, destinés à la plantation, ayant un diamètre à la base du tronc de plus de 5 cm et appartenant aux genres suivants : Brahea, Butia, Chamaerops, Jubaea, Livistona, Phoenix, Sabal, Syagrus, Trachycarpus, Trithrinax et Washingtonia.
Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)