Phloeomyzus passerinii
Le puceron lanigère du peuplier
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Position systématique : Insecte – Homoptère - Aphididé
Hôtes habituels : Peupliers
Localisation sur l'hôte : Troncs et branches
- Biologie
Le puceron lanigère est une espèce qui effectue tout son cycle de développement sur peuplier.
Le développement est en principe initié dès la fin mars par une série de femelles ovipares aptères. L’insecte développe du printemps à l’automne 10 à 12 générations parthénogénétiques. La multiplication des colonies est maximale de mai à août lorsque les températures sont assez élevées. L’hivernation est assurée à partir du mois de novembre par des insectes qui s’abritent dans des anfractuosités de l’écorce du tronc et des racines superficielles.
Certains facteurs peuvent favoriser le développement des attaques de puceron lanigère :
- présence de clones sensibles (en France principalement I 214) ;
- températures comprises entre 18 et 24°C associées à une forte hygrométrie, à une diminution de la luminosité et à une faible circulation de l’air dans les peuplements.
Ces éléments expliquent que les attaques sont souvent concentrées dans les peupleraies fermées (âgées de 5 à 11 ans) ou dans les jeunes peuplements sous les protections contre le gibier, de type manchons plastique en spirale ou fendus.
- Symptômes et éléments de diagnostic
- Puceron de couleur vert-jaune ou vert sombre suivant les stades, dissimulé sous d’abondantes sécrétions cireuses blanchâtres
- Tronc recouvert d’un feutrage blanchâtre discontinu, constitué de traînées sinueuses suivant les irrégularités de l’écorce
- Les attaques anciennes sont repérables car l’écorce qui a perdu son élasticité se craquelle aux endroits occupés par les anciennes colonies (“ symptômes en peau de lézard ”).
- Dégâts
Les dégâts sont surtout liés aux toxines injectées dans l’arbre au moment de la prise de nourriture.
On constate dans les peuplements colonisés :
- des mortalités en cas d’attaques précoces et massives ;
- un affaiblissement prédisposant les peupliers aux attaques de pathogènes ou ravageurs secondaires (Dothichiza, agriles) ;
- une sensibilité accrue aux coups de vent.