Virus de la chlorose de la tomate (ToCV)
Transmis par plusieurs espèces d'aleurodes selon le mode semi-persistant, ce nouveau virus de la chlorose de la tomate (Tomato chlorosis virus, ToCV) sévit depuis peu dans les cultures de tomate d'un nombre encore limité de pays : États-Unis, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, France
Dans notre pays, le ToCV a été décrit en 2002 pour la première fois. Il est maintenant bien implanté dans au moins deux département du sud de la France : les Pyrénées-Orientales et les Bouches-du-Rhône.
Les feuilles basses et intermédiaires des plantes affectées, réparties au hasard dans la culture, se chlorosent localement.
Des taches chlorotiques irrégulières apparaissent entre les nervures des folioles et s'étendent progressivement (figure 1) ; des petites altérations rougeâtres à brunes sont parfois visibles sur le limbe jaunit. Le jaunissement gagne par la suite les feuilles supérieures (figure 2), faisant redouter un problème nutritionnel . Au bout de quelques semaines, certaines plantes développent une chlorose internervaire assez soutenue et généralisée, les nervures des folioles restant vert sombre (figure 3). Les plantes finissent par vieillir prématurément ; les vieilles feuilles s'épaississent et deviennent cassantes, s'enroulent et sèchent parfois.
Les symptômes provoqués par le ToCV sont quasiment identiques à ceux induits par le virus de la chlorose infectieuse de la tomate (Tomatoto infectious chlorosis virus, TICV). Leur identification est donc délicate, d'autant plus que les infections mixtes sont possibles comme c'est notamment le cas en Espagne. Signalons que le TICV a été observé très ponctuellement en France en 2003, dans la région niçoise.
Les feuilles basses et intermédiaires des plantes affectées, réparties au hasard dans la culture, se chlorosent localement.
Des taches chlorotiques irrégulières apparaissent entre les nervures des folioles et s'étendent progressivement (figure 1) ; des petites altérations rougeâtres à brunes sont parfois visibles sur le limbe jaunit. Le jaunissement gagne par la suite les feuilles supérieures (figure 2), faisant redouter un problème nutritionnel . Au bout de quelques semaines, certaines plantes développent une chlorose internervaire assez soutenue et généralisée, les nervures des folioles restant vert sombre (figure 3). Les plantes finissent par vieillir prématurément ; les vieilles feuilles s'épaississent et deviennent cassantes, s'enroulent et sèchent parfois.
Les symptômes provoqués par le ToCV sont quasiment identiques à ceux induits par le virus de la chlorose infectieuse de la tomate (Tomatoto infectious chlorosis virus, TICV). Leur identification est donc délicate, d'autant plus que les infections mixtes sont possibles comme c'est notamment le cas en Espagne. Signalons que le TICV a été observé très ponctuellement en France en 2003, dans la région niçoise.
Principales caractéristiques du virus de la chlorose de la tomate
Virus | Symptômes |
Tomato chlorosis virus (ToCV) | Marbrure chlorotique irrégulière, jaunissements internervaires en taches dans un premier temps, se généralisant par la suite à l'ensemble du limbe des feuilles basses. Ces dernières, les plus touchées, deviennent dures et cassantes. Les plantes sont moins vigoureuses et la maturité des fruits est retardée. |
Pour plus d'information sur ce virus, nous vous invitons à consulter la fiche Virus de la chlorose de la tomate.