Démarche générale au laboratoire
La démarche générale présentée est celle suivie pour identifier la cause des affections d'une plante dans un laboratoire à partir d'échantillons.
- Lecture de la fiche de demande d'analyse et de la fiche de renseignements pour analyser la demande et avoir des premiers éléments pouvant orienter le diagnostic.
- Observation visuelle des échantillons pour 1) vérifier leur qualité et 2) pour formuler/vérifier les hypothèses du terrain (biotique ou abiotique).
- Si abiotique : La cause abiotique est souvent envisagée quand toutes les pistes de causes biotiques ont été épuisées.
- Recherche d’explications dans l’itinéraire cultural et dans l'environnement des plantes (relecture de la fiche de renseignements ou prise de contact avec le technicien et/ou le producteur) - Laboratoire de première intention.
- Mise en oeuvre d'analyses de texture du sol, de composition en éléments minéraux et en oligoéléments dans le substrat, de présence de substances phytotoxiques, etc. pour confirmer une cause abiotique - Laboratoires spécialisés.
- Si biotique :
- Si nécessaire, préparation des échantillons pour mieux observer le bioagresseur (extraction du sol, incubation, isolement) - Tous les types de laboratoires.
- Pour l'identification d'un bioagresseur :
- Observation à la loupe binoculaire ou au microscope des symptômes, signes et/ou bioagresseurs - Laboratoires de première intention et spécialisés.
- Pour certains bioagresseurs, ce niveau d'observation est suffisant pour les identifier.
- Si le bioagresseur n'a pas pu être identifié à ce niveau, mise en oeuvre de techniques d'identification plus poussées - Laboratoires spécialisés.
- Observation à la loupe binoculaire ou au microscope des symptômes, signes et/ou bioagresseurs - Laboratoires de première intention et spécialisés.
- Pour confirmer un diagnostic, mise en oeuvre de techniques de détection selon des protocoles adaptés au bioagresseur ciblé - Laboratoire de détection.
- Si le lien entre l'organisme vivant identifié et les affections observées n'est pas bien connu, dans la mesure du possible, application du postulat de Koch.
- Si abiotique : La cause abiotique est souvent envisagée quand toutes les pistes de causes biotiques ont été épuisées.
Pour la détection d'un bioagresseur sur des plantes ou semences asymptomatiques, la démarche à suivre est expliquée dans des protocoles précis qui dépendent du bioagresseur ciblé et est effectuée par des laboratoires de détection.