Principaux symptômes
L’oïdium se caractérise par un feutrage mycélien blanchâtre à gris (figures 1 et 2). Les rameaux atteints sont couverts de duvet (figures 3 à 5) ; les bourgeons poudrées de blanc peuvent se dessécher; les feuilles d’aspect farineux sont rabougries et déformées (figures 6 et 7) ; les fleurs et fruits peuvent avorter (figures 8 et 9). Les symptômes sur fruits sont plus complexes à déterminer (figures 14 et 15). Il s’agit de l’altération de l’épiderme devenant rugueux sous le réseau mycélien.
En hiver, on peut observer des rameaux atteints, la pointe des pousses est blanchâtre, cette zone est plus ou moins étendue en fonction de la sensibilité variétale et les écailles des bourgeons atteints sont hérissées (figures 10 à 12). Une contamination importante affecte la vigueur des arbres (réduction de la croissance des pousses - figure 13 - et diminution de la photosynthèse), réduit la production (diminution du nombre de bourgeons floraux donnant des fruits) et altère la qualité des fruits (effet sur l’attrait du fruit entraînant son déclassement pour la commercialisation).