Biologie, épidémiologie
L’oïdium hiverne entre les écailles des bourgeons sous forme de mycélium. Au printemps, dès le débourrement (stade C), le mycélium se développe en même temps que les organes (jeune pousse, inflorescence), c’est l’infection primaire (figure 1). Cette infection va produire des conidies qui seront disséminées par le vent et qui vont constituer des foyers d’infection sur d’autres organes et arbres constituant ainsi l’inoculum secondaire.
Contrairement à la tavelure (maladie fongique importante du pommier), l’oïdium n’a pas besoin de pluie pour germer et infecter le pommier, ni pour être disséminé. Le milieu liquide inhibe d’ailleurs le pouvoir germinatif des conidies. Une forte hygrométrie de l’air et des températures comprises entre 15 et 25°C sont des facteurs favorisant l’infection ; Mais l’oïdium est capable de se développer même si l’hygrométrie de l’air est plus faible.
Pendant la saison végétative des cleistothèces peuvent se former sur la surface des rameaux mais cette phase de reproduction sexuée ne semble pas avoir de rôle dans les contaminations ultérieures.
Les hivers à très basses températures (-20°C) sont défavorables à la conservation du champignon.