Chrysomyxa abietis
Chrysomyxa rhododendri
Les rouilles de l'épicéa
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Position systématique : Champignon - Basidiomycète - Pucciniales
Hôtes habituels : Epicéas
Localisation sur l'hôte : Aiguilles
- Biologie
Contrairement à la majorité des rouilles, Chrysomyxa abietis est une rouille autoïque, c'est-à-dire qu'elle ne présente pas d'hôte alternant.
Les colorations jaunâtres sont occasionnées par le développement du mycélium du champignon dans les tissus de l'aiguille. A l'automne, des vésicules allongées, dans lesquelles se développent des téliospores, apparaissent sur la face inférieure. Au printemps, les basidiospores sont libérées et vont infecter des aiguilles nouvellement formées.
Chrysomyxa rhododendri est une rouille hétéroïque : son hôte alternant est le rhodendron. Les urédies et le stade suivant, les télies, se developpent en été puis en hiver sur les feuilles de rhododendron. Au printemps, des basides libèrent des basidiospores qui, véhiculées par le vent, infectent les jeunes aiguilles d'épicéa. le champignon développe alors des écidies orangées sur les aiguilles qui se distinguent de celles de C. abietis par leur forme proéminente (figure 1, 3 et 4). Les écidiospores infectent ensuite les feuilles de rhododendrons, bouclant ainsi le cycle biologique.
- Symptômes et éléments de diagnostic
- sur les aiguilles de l'année, on observe des zones annulaires bigarrées, jaunes orangées. Le reste de l'aiguille est verte et présente un aspect sain.
- sur la face inférieure, sur les zones jaunes orangées, il y a présence de fructifications (vésicules) allongées ou proméninentes, selon l'espèce de Chrysomyxa.
- Dégâts
En peuplements denses et lors d'hygrométrie élevée, il y a des risques de dégâts importants par chute des aiguilles en cas de forte attaque (affaiblissement des sujets).