Sciurus vulgaris
L'écureuil roux
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Position systématique : Mammifère - Rongeur - Sciuridé
Hôtes habituels : Mélèzes, pins, sapins, épicéas
Hôtes possibles : Charmes, hêtres, bouleaux, saules, peupliers...
Localisation sur l'hôte : Troncs, bourgeons, graines
- Biologie
La répartition en France de l'écureuil roux comprend l'ensemble du territoire, à l'exception des îles. Il fréquente les forêts de feuillus et de résineux jusque vers 2 000 m dans les Alpes et les Pyrénées.
Le nid, constitué de brindilles et de mousse (ou dans un ancien nid de Corvidés) est installé à la fourche d'une grosse branche, entre 5 et 15 m du sol.
L'écureuil est strictement diurne et s'active par tous les temps, sauf par vent fort.
Il consomme préférentiellement les graines de conifères, qu'il prélève directement sur les cônes ; à défaut, il se nourrit de graines de feuillus (charme, hêtre, noisetier).
Quand la nourriture se fait rare (pullulation de l'animal ou fructification insuffisante) ou en cas de déplacement de population dans des zones moins favorables, il s'attaque aux bourgeons en hiver et à l'écorce des jeunes arbres au cours du printemps.
L'animal constitue des réserves, en enfouissant des graines en terre, qu'il déterre en fonction de ses besoins.
La période de reproduction s'étend du printemps au début de l'automne.
Essentiellement arboricole, il peut se déplacer rapidement au sol en courant et bondissant.
Son territoire s'étend sur une dizaine d'hectares de bois environs.
- Symptômes et éléments de diagnostic
- Petit rongeur à morphologie caractéristique (longueur du corps : 24 cm ; de la queue : 18 cm), de couleur variable : d'une teinte noisette jusqu'à noire sur le dos.
- Amas de lambeaux d'écorce au pied des arbres, de 2 cm de largeur environ.
- Traces d'incisives imprimant l'aubier écorcé.
- Certains hivers, dans sapinières ou pessières chute de nombreuses pousses de l'année correspondant à la consommation des bourgeons à l'aisselle des pousses.
- Dégâts
Dégâts d'écorçage de tronc en hauteur et consommation de graines et de bourgeons en extrémité de pousses. L'écorçage s'effectue par plages ceinturantes ou en spirale sur les tiges (des dommages importants ont été signalés en peupleraie et dans le mélézin).
L'écorçage peut aboutir à la mort des arbres et au dessèchement de cime, quand il y a ceinturation des tiges. Dans certains cas, un bourrelet réactionnel circonscrit le dégât, permettant aux arbres de cicatriser.