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Méthodes de protection

 

  • Mesures de prévention


La maladie peut être transmise par greffage. Il est donc fondamental d’utiliser du matériel végétal (porte-greffes et greffons) contrôlé et accompagné d’un passeport phytosanitaire européen, voire certifié.

Choisir des porte-greffes et des variétés peu sensibles.
Le comportement des différents pruniers japonais face à cette maladie a été évalué par une équipe de l’Inra et les résultats ont été diffusés en 1999 dans la presse professionnelle (voir Duval et al., 1999).


La prémunition des abricotiers contre l’ECA
Depuis plusieurs années, la station de pathologie végétale de l Inra de Montfavet travaille sur la prémunition des abricotiers face aux phytoplasmes de l’ECA. A l’origine, il a été constaté que certains arbres atteints
de la maladie avaient la capacité de guérir spontanément. L’idée a donc été de prélever des écussons sur de tels sujets et de les greffer à d’autres abricotiers afin de leur transmettre cette résistance. Il s’est avéré que les arbres inoculés étaient bien rendus insensibles.
Le greffage a en fait permis l’introduction de souches hypovirulentes qui empêchent l installation des souches virulentes au sein des arbres. En 2010, cette technique n’est pas appliquée à grande échelle car les mécanis-mes à l’origine de la protection doivent encore être étu-diés. En parallèle, les arbres prémunis contiennent des souches atténuées du phytoplasme, mais qui restent considérées comme organismes de quarantaine par les services de protection des végétaux (Castelain et al., 1997 ; 2007).

Lutter contre la présence des psylles du prunier dans les zones où est connu le phytoplasme :

  • Attention aux prunelliers et myrobolans pouvant être présents dans les haies à proximité ou encore utilisés comme porte-greffes et qui sont très attractifs pour les psylles.
  • Couper les rejets des porte-greffes car les psylles s’y installent préférentiellement.
  • Enfin, il est possible d’effectuer un traitement à base de lambda-cyhalothrine au retour des populations de psylles en février-mars, suivi par un traitement à base de pyréthrinoïdes.


Ou, cultiver le matériel végétal sous un abri insect-proof.

Il faut savoir aussi que le psylle ne reste pas cantonné à une parcelle mais peut circuler de parcelle à parcelle. D’autre part, la présence seule du psylle en région indemne de l’ECA ne représente pas une menace.

Dernière modification : 07/11/2013
  • Auteur :
  • . GIE-FPSO (GIE)