Détection, mesures à prendre
- Protocole d’inspection
La bactérie ne mène pas systématiquement à l’expression de symptômes et la détection de sa présence n’est parfois pas évidente. En cas de doutes, couper les tiges en long et en large afin d’observer la qualité sanitaire des vaisseaux des tiges. Procéder ensuite à des analyses en laboratoire.
L’état sanitaire d’un parc de pieds-mères peut être vérifié en laboratoire. Pour que ces tests soient fiables, il est recommandé de prélever 50 tiges sur 50 pieds-mères différents pour chaque tranche de 25 000 plantes de chaque cultivar (Minardi et al., 1988).
- Outils de diagnostic
En laboratoire, plusieurs types de tests sont utilisés :
- Méthode d’isolement direct de la bactérie sur un milieu de culture artificiel.
- Test d’immunofluorescence : par coloration indirecte des bactéries par des anticorps fluorescents.
- Test ELISA.
- Préconisations en cas de détection
Attention ! Ces préconisations sont énoncées à titre indicatif. En cas de contamination suspectée ou avérée, et avant toute initiative personnelle, prendre contact avec le SRAL.
Détruire les plants et les pieds-mères infectés. Désinfecter la serre, les tablettes et/ou le sol avec un produit homologué à cet usage.
- Informations réglementaires complémentaires
Dans la directive européenne 2000/29/CE, il est indiqué que les végétaux de Dianthus font l’objet d’exigences spécifiques vis-à-vis de chaque organisme nuisible qui les concernent.
Contre les bactéries et champignons concernés par le dispositif des PPE, les végétaux de Dianthus doivent avoir fait l’objet d’une constatation officielle :
- Qu’ils proviennent directement de pieds-mères qui se sont révélés exempts d’Erwinia chrysanthemi pv. dianthicola, Pseudomonas caryophylli et de Phialophora cinerescens lors de tests officiellement agréés, effectués au moins une fois pendant les deux dernières années.
- Qu’aucun symptôme des organismes nuisibles susmentionnés n’a été observé sur les végétaux.