Méthodes de lutte
- Mesures de prévention
Les échanges internationaux de plantes et de fleurs coupées ou encore de légumes peuvent être à l’origine d’une contamination. A échelle locale, le papillon est capable de voler de nuit sur 1,5 km, facilitant sa dispersion sur de longues distances.
Après l’import ou avant l’export de boutures de chrysanthèmes ou d’oeillets, il peut être envisagé de les traiter au froid : une conservation en chambre froide à une température inférieure à 1,7 °C pendant au moins 10 jours permet de tuer tous les stades de S. littoralis. Il faut savoir que cette technique peut dégrader les plantes mais une conservation à des températures légèrement plus élevées ou pendant de plus courtes durées n’éradiquerait pas S. littoralis (Powell et Gostick, 1971 et Miller, 1976).
L’irrigation favorise la viabilité des larves et l’émergence d’adultes. Favoriser les faibles hygrométries et rester particulièrement vigilant sur ce point en cas d’installation de filets insect-proof. Ces filets peuvent en effet limiter l’aération de la culture.
Maintenir les abords des serres propres étant donné que les chenilles peuvent se nourrir de plantes spontanées et donc se maintenir près des cultures.
Etre particulièrement vigilant quand les cultures environnantes sont également des hôtes de S. littoralis. Utiliser des filets insect-proof pour protéger les cultures saines.
Des pièges lumineux sont également disponibles dans le commerce afin de piéger massivement ces papillons. Ces pièges utilisent la lumière noire (lumière aux ultra-violets) afin d’attirer les adultes aussi bien mâles que femelles. Néanmoins, il existe un risque de faire rentrer davantage de papillons nuisibles dans les serres surtout par temps chaud lorsque les ouvrants sont ouverts. Les essais menés à l’Astredhor n’ont pas été convaincant quant à leur efficacité. Ces pièges sont différents des pièges à phéromones présentés dans la partie suivante.