Epidiaspis leperii (Signoret 1869)
Cochenille rouge du poirier
Cochenille rouge du poirier
- class. : Animalia, Arthropoda, Insecta, Hemiptera, Diaspididae
- syn. : Epidiaspis betulae, Diaspis leperii
- dénominations européennes : italian pear scale, grey pear scale, red oystershell scale (GB) ; Rote austernförmige Schildlaus, Rote Austernschildlaus (D) ; cochinilla gris del peral (E) ; cocciniglia grigia del pero (I) ; cochonilha vermelha da pereira (P)
- syn. : Epidiaspis betulae, Diaspis leperii
- dénominations européennes : italian pear scale, grey pear scale, red oystershell scale (GB) ; Rote austernförmige Schildlaus, Rote Austernschildlaus (D) ; cochinilla gris del peral (E) ; cocciniglia grigia del pero (I) ; cochonilha vermelha da pereira (P)
Ce ravageur devenu préoccupant dans la vallée du Rhin est étudié dans le cadre du projet Invaprotect. Une fiche descriptive détaillée (en allemand) peut-être consultée sur le site de ce projet.
- Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts
- Description du ravageur :
La femelle adulte est cachée sous un bouclier circulaire de 1,4 à 1,8 mm de diamètre, de coloration variable gris blanc ou jaune blanchâtre, avec le centre plus foncé, rouge sombre. Sous le bouclier, le corps est rose (figure 1).
Le mâle, dépourvu d'ailes, a également un bouclier, plus petit, allongé et blanc. (figure 2)
Le mâle, dépourvu d'ailes, a également un bouclier, plus petit, allongé et blanc. (figure 2)
- Les dégâts sur les cultures :
Les piqûres d'alimentation des adultes et des larves provoquent des retards de végétation, des fentes et des déformations des organes (figure 3). En cas d'attaque importante, les encroûtements provoquent le dessèchement des branches et des rameaux et la production fruitière est réduite. Le pommier est peu sensible. Le prunier et surtout le pêcher réagissent par des sécrétions gommeuses.
- Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Cette cochenille comme son nom l'indique est surtout présente sur le poirier, mais elle se développe aussi sur le pêcher, le prunier, le pommier, le noyer ainsi que sur beaucoup d'autres arbres fruitiers ou forestiers.
- Cycle de développement :
Il y a une génération annuelle ; toutefois, on trouve sur un même arbre des colonies d'âges différents du fait de l'étalement de la ponte ; les larves issues de pontes tardives meurent si les conditions climatiques sont défavorables.
La femelle fécondée hiverne (figure 1). La reprise d'activité a lieu au printemps, la ponte débute dès le mois de mai et se poursuit jusqu'à l'automne. La fécondité moyenne est de 40 oeufs.
Les jeunes larves sont mobiles pendant quelques heures puis elles se fixent, principalement sur les rameaux en introduisant leurs stylets dans le végétal et sécrètent leur bouclier ; elles poursuivent leur développement et donnent des femelles en automne. Les mâles apparaissent au mois d'août.
La femelle fécondée hiverne (figure 1). La reprise d'activité a lieu au printemps, la ponte débute dès le mois de mai et se poursuit jusqu'à l'automne. La fécondité moyenne est de 40 oeufs.
Les jeunes larves sont mobiles pendant quelques heures puis elles se fixent, principalement sur les rameaux en introduisant leurs stylets dans le végétal et sécrètent leur bouclier ; elles poursuivent leur développement et donnent des femelles en automne. Les mâles apparaissent au mois d'août.