Historique
Comme pour la plupart des légumes, on ne dispose de pratiquement aucunes données archéologiques sur le melon. Les textes doivent donc être interprétés avec prudence à cause de nombreuses incertitudes taxinomiques, en particulier entre melon, concombre et pastèque.
L'iconographie est probablement la meilleure source documentaire mais les représentations anciennes sont rares. A titre d'exemples, il semble que des représentations dans les tombes égyptiennes puissent être des melons de type botanique chate. A l'époque romaine, des types non sucrés étaient cultivés ainsi que des fruits doux récoltés à maturité. Le melon est mentionné dans le capitulaire de Villis de Charlemagne. Des melons étaient cultivés au Moyen-Age dans le sud de la France, en particulier dans le Vaucluse, peut-être après introduction en Espagne par les Arabes. A la Renaissance, le type botanique cantalupensis sera introduit par l'intermédiaire de l'Italie venant de l'Arménie (Est de la Turquie d'aujourd'hui). O. de Serres (1600) décrit en détail la culture du melon sucré ainsi que du type flexuosus. Le melon connaîtra une grande vogue à partir de la Renaissance. Jacquin (1832), puis Naudin (1859) décriront de nombreux types.
Représentations de la Renaissance Mathiole, Fuchs.
Auteur
M. PITRAT (INRA).