Diversité et classification infraspécifique
Le melon sauvage est caractérisé par des petits fruits (20 à 50 g) de forme ronde à ovale. L'épiderme est lisse parfois poilu de couleur vert clair avec généralement des rayures vert sombre. La chair est extrêmement fine (1 à 2 mm) non sucrée, non aromatique, parfois amère. Il y a de très nombreuses petites graines. Les melons sauvages sont très généralement monoïques ; ils peuvent être climactériques ou non climactériques. On les trouve en Afrique mais aussi en Inde. Il y a souvent des formes intermédiaires résultant d'hybridations avec des melons cultivés et ayant des fruits plus gros à chair orange et plus épaisse par exemple. Photo sauvageLe melon cultivé est une espèce extrêmement variable, en particulier pour les fruits. Linné lui-même a décrit trois espèces qui sont aujourd'hui considérées comme appartenant à la seule espèce C. melo. La première classification générale est celle de Naudin (1859) et elle sert encore aujourd'hui de référence. Ce sont essentiellement des caractères du fruit qui servent à ces classifications : forme et poids du fruit, présence ou absence de sillons, de côtes, de plis, de broderies, couleurs primaires et secondaires et répartition des couleurs (tâches, rayures), couleur de la chair, sucre, texture, taille et couleur des graines, type de maturation (climactérique ou non climactérique). Globalement on peut distinguer trois grands groupes : les « melons légumes » qui sont récoltés immatures et même à maturité ne sont pas sucrés, les « melons fruits » récoltés à maturité et sucrés et le « melon parfum » récolté à maturité, non consommé (voir dudaim). Les principaux groupes botaniques sont présentés dans les nombreux thèmes de cette partie de l'application.
Auteur
M. PITRAT (INRA).