Insecte coléoptère phytophage de la famille de Cerambycidae.
Indigène aux Antilles (Guadeloupe, Martinique) et en Guyane, il a été introduit en Nouvelle-Calédonie.
Affecte surtout les tiges du manioc.
Pas d’observation de l’adulte en plein champ, seules les larves sont visibles dans les pieds attaqués.
Famille(s) botanique(s) sensible(s)
Convolvuacées
Dioscoracées
Zones de production affectées :
Réunion
Guadeloupe
Martinique
Nouvelle calédonie
Polynésie Française
Organes attaqués
Tiges
Collets
Symptômes, dégâts
Symptômes :
Seules les larves et les nymphes causent des dégâts.
Présence de galeries dans les tiges occasionnées par l'activité de larves xylophages se nourrissant du bois (figures 1 à 3).
Flétrissement foliaire des rameaux parasités, voire parfois dépérissement de pieds entiers.
Impact notable sur le rendement en cas de forte infestation.
Signes: Présence de larves dans les tiges (figures 2 à 4).
Confusions possibles :
Biologie
Cycle de développement : comprend 3 stades de développement : larve, nymphe et adulte.
Les larves et les nymphes se développent dans le bois. Les larves sont charnues et de forme cylindrique (figures 2 à 4). Elles sont de couleur blanche à légèrement ivoire.
la nymphose, qui dure environ un mois, a généralement lieu sous les souches.
Les adultes émergeants peuvent rester plusieurs mois dans leurs lieux de nymphose, le temps nécessaire au durcissement de leurs téguments. Puis par la suite ils ont une vie plutôt aérienne. Ils mesurent entre 18 et 28mm de longueur, et se caractérisent par un corps robuste constitué de différents reliefs. Couleur grise-marron, leurs antennes sont très développées, voire plus longues que leur corps. Ils se nourrissent principalement de pollen et de débris de bois, certains peuvent consommer et vivre sur les réserves accumulées durant le stade larvaire.
Protection
Aucune méthodes de protection efficace n'est signalée à l'égard de cet insecte ravageur.