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Lutte Physique

 

 

Les barrières physiques

 

Les barrières physiques empêchent le contact entre le bio-agresseur et la plante et/ou perturbent le comportement du bio-agresseur en intervenant sur certains processus (reconnaissance de la plante-hôte, prise alimentaire, reproduction, ponte, déplacement au sein de ou entre plante-hôtes, développement…). Dans ce guide, les produits (glu, argiles…) ayant un mode d’action de type barrière physique sont classés dans la catégorie « produits divers ».

 

Il existe plusieurs types de barrières physiques :

 

- les filets de protection contre les ravageurs tels que le filet Alt’Carpo dans ses versions mono-rang ou mono-parcelle. 

Fiches techniques n°14 « Filet Alt’Carpo mono-rang » et n°15 « Filet Alt’Carpo mono-parcelle »

 

- le grillage autour de la parcelle utilisé contre les campagnols, les cervidés, les lapins et les lièvres.

Fiche technique n°20 « Grillage d’exclusion ou de protection»

 

- les protections du tronc (ex. manchons plastiques contre les lapins et lièvres, grille à la plantation autour du collet utilisée contre les campagnols, ‘arbres en fer’ contre chevreuils…).

Fiche technique n°20 « Grillage d’exclusion ou de protection»

 

- les paillages avec bâche plastique, toile tissée ou paillis végétaux utilisés contre les adventices.  Fiche technique n°7 « Paillage ». Les paillis végétaux (mulch de tonte, BRF…) pourraient davantage être classés dans la catégorie « contrôle cultural » mais nous avons choisi de les classer en « barrière physique » avec les autres types de paillage (bâches, toile tissé) par simplicité.

 

- les bâches anti-pluie contre l’éclatement de la cerise (mécanisme d’origine non parasitaire mais qui favorise le développement des maladies de conservation sur cerisier) ou contre la tavelure du pommier. A noter cependant que les bâches ne sont pas, au sens strict, une barrière physique car elles ne s’interposent pas directement entre la plante et le bio-agresseur mais elles agissent indirectement sur les conditions permettant la contamination de la plante par le bio-agresseur grâce à une barrière à la pluie et une modification du microclimat. Par simplification, nous avons quand même classé cette technique en barrière physique. Fiche technique n°23 « Bâche anti-pluie »

 

 

Actions mécaniques

 

On peut citer en tant qu’actions mécaniques :

 

- le désherbage mécanique pour lutter contre les adventices qui a un effet secondaire sur les campagnols.

Fiche technique n°8 « Désherbage mécanique »

 

- le retrait, l’enfouissement ou le broyage des feuilles pour détruire l’inoculum de certains champignons (ex. tavelure).

Fiche technique n°11 « Prophylaxie par gestion de la litière foliaire »

 

- les pièges mécaniques contre les campagnols (ex. piège à guillotine, piège à pinces,…).

Fiche technique n°19 « Piégeage mécanique »

 

- l’éclaircissage mécanique des fleurs ou des fruits.

Fiche technique n°10 « Eclaircissage mécanique »

 

- le lavage du miellat des psylles par aspersion ou le décapage des cochenilles à l’aide d’eau sous pression.

Fiche technique n°1 « Prophylaxie »

 

- autres techniques manuelles : brossage des chancres, destruction des xylophages par un outil (fil de fer), suppression des organes atteints par les bio-agresseurs (fruits moniliés, pousses oïdiées).

Fiche technique n°1 « Prophylaxie »

 

 

Lutte thermique

 

La thermothérapie : chaleur ou froid (« hydrocooling »), est utilisée en post-récolte contre les maladies de conservation.

 

 

Lutte acoustique

 

Les effaroucheurs sont utilisés contre les attaques d’oiseaux sur fruits (effet sonore). Certains associent à l’effet sonore un effet d’effarouchement lié aux mouvements.

 

 

 

 

 

Dernière modification : 02/11/2015