Classification des symptômes
Les symptômes ont été et sont encore utilisés pour classer les maladies des plantes.
Leur nature permet par exemple aux spécialistes de distinguer des maladies à jaunisses (figure 1), à mosaïques (figure 2), à flétrissements (figure 3), à chancres (figure 4), etc. Leur localisation sur les plantes, le ou les stades phénologiques auquel ils se manifestent contribuent aussi à différencier les maladies entre-elles. On reconnaît ainsi des maladies des semis (figure 5) et des plantules, des organes souterrains (figure 6), de tous les organes aériens (certaines étant spécifiques des fruits notamment), les maladies vasculaires (ou systémiques) (figure 7) pour lesquelles l’agent pathogène est localisé dans le xylème ou le phloème. Les maladies de conservation (post-harvest diseases) affectent tous les produits végétaux pendant leur stockage (figure 8).
Soulignons que les classifications basées sur les symptômes ne font pas références en phytopathologie.