Principaux symptômes
Au verger, sur les feuilles, les jeunes taches sont translucides puis elles prennent une couleur brun olivâtre avec un aspect velouté (Figure 1). Elles sont situées principalement sur la face supérieure et souvent étendues le long des nervures (Figures 1 à 7). Les premières taches apparaissent début avril sur feuilles de rosette et fin avril à mi-mai sur les feuilles des jeunes pousses. La déformation du limbe est fréquente (Figure 4). En été, les symptômes peuvent évoluer en nécroses sèches et des chutes de feuilles sont possibles en cas d’attaque grave. Sur les fleurs, les sépales, l’ovaire et le pédoncule des taches peuvent apparaître et entraîner le dessèchement de la fleur (coulure). Sur les fruits la maladie provoque la formation de croûtes noirâtres liégeuses, plus ou moins crevassées (Figures 8 à 17), de taille plus importante si elles sont issues de contaminations primaires. Elles sont généralement visibles à partir de juin, parfois plus tôt, si elles sont issues de contaminations très précoces (stade D3 via les sépales dépassant du bourgeon). A l’automne les symptômes sur les faces inférieures des feuilles sont plus fréquents (Figure 6, image de droite). En conservation, la tavelure tardive se manifeste par des croûtes noires de petite taille, superficielles (figure 18), et les symptômes apparaissent généralement en février-mars.
- Confusion possible
Aucune, en général, que ce soit au verger ou en conservation. Sur fruits, des symptômes atypiques de tavelure peuvent être causés par une espèce proche : Venturia asperata. L'observation des symptômes à la loupe et celle des spores au microscope permet de différencier les 2 espèces.