Effets induits
- Temps de travail :
(–) le temps de pose dépend de la mécanisation ;
(–) dans le cas des mulchs, les temps de broyage, transport, épandage et enfouissement peuvent être longs.
- Organisation du travail :
(+) pour certaines cultures (salade…), la récolte peut être facilitée ;
(–) dans le cas des paillages biodégradables, un broyage en fin de culture peut être nécessaire.
- Économie :
(+) réduction de la consommation d’eau ;
(+) économie de MO (arrachage des herbes) ou de traitements ;
(–) nécessite un investissement allant de 0,05 à 0,15 €/m² en fonction de l’épaisseur, du type de paillage et du pourcentage de couverture du sol ;
(–) le traitement des déchets peut atteindre 75 €/t lorsque les plastiques non dégradables ont un niveau de salissure supérieur à 60 %.
- Agronomie :
(+) diminution du risque de contamination des feuilles et des fruits par certains bio-agresseurs telluriques (Sclerotinia et Rhizoctonia en salade et melon…) ;
(+) maintien plus long de l’humidité au sol ;
(+) protection de la structure du sol (tassement, érosion, battance) contre les pluies en plein champ ;
(+) limitation du risque de lessivage ;
(+) augmentation du taux de matière organique dans le cas de mulch.
- Qualité du produit :
(+) augmentation de la qualité visuelle grâce à la propreté du produit récolté.
- Énergétique :
(+) réduction de la consommation de carburant si le paillage remplace des traitements (herbicides, fongicides).
- Environnement :
(+) diminution des transferts de polluants vers l’eau et l’air grâce à la réduction des herbicides et fongicides et à la réduction du lessivage ;
(–) augmentation de la quantité de déchets qui doivent être traités après usage.