Dégâts généraux
- Stades ravageurs : larves et femelles
- Parties de la plante touchées : tige, feuilles, fruits
- Symptômes : nombreuses piqûres et succions alimentaires, déformations foliaires, taches chlorotiques, croissance réduite des plantes
Du miellat et de la fumagine* recouvrent souvent la surface des organes aériens des plantes (figures 8 et 11). La fumagine, en réduisant la photosynthèse et la respiration, est à l'origine de jaunissements et d'altérations foliaires. Elle souille aussi les fruits ou altère leur coloration (figure 3), les rendant non commercialisables.
* La fumagine (figures 10 à 15)
De nombreux insectes, notamment les pucerons, les aleurodes et les cochenilles, doivent prélever de grandes quantités de sève afin de satisfaire leurs besoins en protéines. Cela les oblige à rejeter le sucre en excès, en grandes quantités, sous la forme de miellat. Celui-ci souille alors la surface des parties du limbe colonisées par ces insectes. Ce miellat sucré est une véritable aubaine pour plusieurs champignons du phylloplan des plantes qui l'utilisent pour se nourrir, et qui sont à l'origine de la fumagine. En effet, leur développement conduit à l'apparition progressive d'une à plusieurs moisissures sur le limbe, la tige et même les fruits ; elles présentent des teintes variables en fonction des espèces fongiques (Alternaria spp., Cladosporium spp., Capnodium sp., Penicillium sp., etc.).
Cette fumagine est dommageable car elle perturbe plus ou moins la photosynthèse des plantes. Seule la maîtrise des populations de ravageurs permet d'y remédier.