Gibberella circinata
Chancre suintant du pin
* Végétaux de genre Pinus (pin) et de l’espèce Pseudotsuga menziesii (sapin de Douglas) destinés à la plantation (y compris les semences)
La maladie
- Dispersion géographique et plantes hôtes
Ce champignon a d’abord été détecté aux Etats-Unis et au Mexique. Puis, il a été observé au Chili mais aussi en Afrique du Sud et au Japon dans les années 1980-90 suite à l’introduction dans ces pays de matériel végétal infecté. Plus récemment, cette souche a été observée en Espagne sur P. pinaster et P. radiata et des doutes ont été émis en Italie et au Portugal. Donc, pour empêcher l’expansion du champignon sur le territoire communautaire, l’Union européenne a mis en place en 2007 des mesures phytosanitaires d’urgence afin d’éviter la propagation de Gibberella circinata (décision 2007/433/CE). Depuis, cet organisme est soumis au dispositif des passeports phytosanitaires européens.
Malgré cela, les premiers cas de maladie en France ont été observés en 2009.
Les Pinus sont les principales plantes hôtes de cet organisme. Parmi les espèces cultivées en Europe, Pinus radiata, P. halepensis, P. sylvestris, P. nigra et P. pinaster peuvent être fortement touchées.
P. contorta, P. strobus, P. taeda, P. patula (d’origine nord-américaine) ou encore P. densiflora et P. thunbergii (d’origine asiatique) sont d’autres espèces qui peuvent être infectées. En totalité, ce sont 30 espèces de Pinus qui sont sensibles à G. circinata.
Le sapin de Douglas, Pseudotsuga menziesii, peut également être contaminé mais en général, il ne développe que peu de symptômes.
Le nom Fusarium circinatum désigne la forme asexuée de Gibberella circinata. Par ailleurs, ce champignon est parfois nommé dans la littérature Fusarium suglutinans f. sp. pini.