Homoeosoma nebulella
Biologie du ravageur
Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Les plantes-hôtes sont le tournesol ainsi que de nombreuses autres composées (Asteraceae) : armoise, aster, bardane, chardon, chrysanthème, cinéraire, pâquerette, etc.
- Cycle de développement :
Il y a au moins 3 générations annuelles dans le sud de la France, souvent une 4ème et même une 5ème génération partielle car cette pyrale est capable de se reproduire tant qu'elle trouve des sites de ponte et d'alimentation favorables.
La première génération se développe fin mai-début juin aux dépens de composées spontanées et notamment du chardon de Marie (Silybum marianum). Sur le tournesol (pour la 2ème génération), la ponte commence au début de la floraison, dès qu'il y a émission de pollen. Une 3ème génération ne peut achever son complet développement sur les tournesols récoltés fin août. Par contre, sur les semis plus tardifs ou les cultures dérobées, le développement se poursuit tant que des fleurs sont présentes (tardillons) et parfois jusqu'à la fin novembre, voire début décembre.
La chenille nouveau-née présente d'abord une phase errante et se nourrit de pollen. Elle pénètre ensuite dans les fleurons ou perce la base charnue des bractées entourant l'involucre, creuse des galeries dans le parenchyme médullaire du capitule, grignote la base des fleurons ou évide les graines de leur contenu. Elle ne vit qu'au niveau de l'inflorescence, jamais dans les tiges. A la fin de son développement, elle se laisse tomber sur le sol, s'enfonce de quelques cm, se confectionne un cocon et se nymphose, à moins qu'elle n'entre en diapause hivernale.
La première génération se développe fin mai-début juin aux dépens de composées spontanées et notamment du chardon de Marie (Silybum marianum). Sur le tournesol (pour la 2ème génération), la ponte commence au début de la floraison, dès qu'il y a émission de pollen. Une 3ème génération ne peut achever son complet développement sur les tournesols récoltés fin août. Par contre, sur les semis plus tardifs ou les cultures dérobées, le développement se poursuit tant que des fleurs sont présentes (tardillons) et parfois jusqu'à la fin novembre, voire début décembre.
La chenille nouveau-née présente d'abord une phase errante et se nourrit de pollen. Elle pénètre ensuite dans les fleurons ou perce la base charnue des bractées entourant l'involucre, creuse des galeries dans le parenchyme médullaire du capitule, grignote la base des fleurons ou évide les graines de leur contenu. Elle ne vit qu'au niveau de l'inflorescence, jamais dans les tiges. A la fin de son développement, elle se laisse tomber sur le sol, s'enfonce de quelques cm, se confectionne un cocon et se nymphose, à moins qu'elle n'entre en diapause hivernale.