Myzus persicae
Biologie du ravageur
Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Ce puceron est holocyclique diécique, l'hôte primaire est le pêcher (ou le prunier), les hôtes secondaires sont surtout des plantes herbacées annuelles tels que les crucifères et la laitue.
Ce puceron est très polyphage, et peut-être nuisible à presque toute les plantes cultivées sous abri (figure 1). En plein champ, il peut commettre des dégâts sur le colza, la pomme de terre, le chou, l'épinard, la laitue, la chicorée, ainsi que le pêcher.
Ce puceron est très polyphage, et peut-être nuisible à presque toute les plantes cultivées sous abri (figure 1). En plein champ, il peut commettre des dégâts sur le colza, la pomme de terre, le chou, l'épinard, la laitue, la chicorée, ainsi que le pêcher.
- Cycle de développement :
Le cycle, en régions tempérées, commence par l'éclosion en avril de l'oeuf d'hiver pondu à la base des bourgeons, avec la naissance de la fondatrice, femelle aptère parthénogénétique vivipare. Celle-ci engendre une quarantaine de larves, devenant des adultes ailés ou aptères. La fécondité moyenne est de l'ordre de 80 larves par femelle (les aptères sont plus productifs que les ailés).
Après 3 générations il y a production de formes ailées uniquement, qui émigrent sur des plantes-hôtes secondaires. Sous l'influence de la compétition intra-spécifique et de l'état physiologique de la plante, il n'y a plus de pucerons sur les plantes-hôtes primaires à partir du 15 mai ou du 10 juin, suivant les conditions climatiques.
Plusieurs générations de femelles parthénogénétiques vivipares (ailées et aptères) se succèdent sur les plantes-hôtes secondaires. Début septembre à fin novembre, il y a apparition des sexupares ailés qui retournent sur la plante-hôte primaire et y engendrent des femelles sexuées. En même temps, il y a apparition de mâles sur les plantes secondaires.
Dans les serres et dans les régions méridionales, M. persicae se perpétue par parthénogenèse, les virginipares hivernant sur les plantes-hôtes secondaires.
- Facteur de développement :
La biologie de ce puceron dépend des conditions climatiques et, en particulier, de la température. La fécondité tombe rapidement lorsque la température dépasse 30°C et, en serre, il y a émigration. La longévité de l'adulte est d'environ 3 mois à 5°C, 10 jours à 25°C. La longévité de la larve est de 21 jours à 10°C, 7 jours à 25°C.
Après 3 générations il y a production de formes ailées uniquement, qui émigrent sur des plantes-hôtes secondaires. Sous l'influence de la compétition intra-spécifique et de l'état physiologique de la plante, il n'y a plus de pucerons sur les plantes-hôtes primaires à partir du 15 mai ou du 10 juin, suivant les conditions climatiques.
Plusieurs générations de femelles parthénogénétiques vivipares (ailées et aptères) se succèdent sur les plantes-hôtes secondaires. Début septembre à fin novembre, il y a apparition des sexupares ailés qui retournent sur la plante-hôte primaire et y engendrent des femelles sexuées. En même temps, il y a apparition de mâles sur les plantes secondaires.
Dans les serres et dans les régions méridionales, M. persicae se perpétue par parthénogenèse, les virginipares hivernant sur les plantes-hôtes secondaires.
- Facteur de développement :
La biologie de ce puceron dépend des conditions climatiques et, en particulier, de la température. La fécondité tombe rapidement lorsque la température dépasse 30°C et, en serre, il y a émigration. La longévité de l'adulte est d'environ 3 mois à 5°C, 10 jours à 25°C. La longévité de la larve est de 21 jours à 10°C, 7 jours à 25°C.