Biologie de la plante
Cette plante très héliophile se rencontre plutôt en sols argileux et lourds, et indique un milieux riche en azote ou un excès de fertilisation. Elle étouffe les hôtes sur lesquels elle s'enroule. Les graines sont disséminées par les oiseaux mais elle se propage surtout par les racines et les rhizomes fins et ramifiés. Après une saison, la zone racinaire peut couvrir plusieurs m2 et produire de nombreux nouveaux plants. Ces racines comportent des bourgeons internes, plus actifs au printemps, qui donnent soit de nouvelles racines, soit de nouvelles pousses, soit restent dormants. Grâce à ces bourgeons et aux réserves accumulées, chaque morceau de racine oublié en terre peut donner un nouveau plant.
Cette espèce enlace et étouffe de ses tiges aériennes les plantes voisines. En Europe, on la trouve dans pratiquement toutes les cultures.
- Type biologique :
Plante vivace à rhizomes et à stolons.
- Période de floraison :
avril - octobre
- Remarque :
Aux USA, on a noté une résistance aux auxines de synthèse.
- Insectes hébergés :
Cette espèce nourrit les chenilles de quelques lépidoptères comme le ptérophore blanc (Pterophorus pentadactylus, Pterophoridae, figure) ou le sphynx du liseron (Agrius convolvuli, Sphingidae). La fleur odorante attire les insectes auxiliaires dont les imagos utilisent le nectar (figure). Cette plante est aussi un hôte sauvage de la cicadelle vectrice du bois noir de la vigne, Hyalesthes obsoletus.