Selon certains auteurs, les pythiales comprenant la famille des Pythiaceae se distinguent particulièrement des péronosporales par le mode de libération des zoospores se faisant par l'intermédiaire d'une vésicule de décharge après maturation du sporange (figure 1).

figure 1

Les plus communes des pythiales sont des agents de fontes de semis (figure 2) avec par exemple Pythium debaryanum, P. dissotocum, P. irregulare, P. sylvaticum, P. ultimum, P. vexans, etc.  Les symptômes sur plantules qui flétrissent par foyer ou jaunissent, se déssèchent et disparaissent plus ou moins rapidement.

Pythium tracheiphilum est un parasite systémique capable de coloniser le système vasculaire de la racine pivotante de quelques Asteraceae comme l'artichaut, le séneçon et de la laitue (figure 3). Pythium splendens provoque sur bouture de pélargonium la maladie de la jambe noire (figure 4). Enfin sur graminées en général et sur gazon en particulier, certains Pythium peuvent se développer si le milieu est favorable et provoquer des jaunissements puis des pourritures (figure 5).

figure 2	figure 3	figure 4	figure 5

On peut trouver aussi des parasites des racines en cultures hors-sol chauffées comme Pythium aphanidermatum sur concombre (figures 6 et 7) ou Pythium myriotylum (figures 8 et 9), pouvant causer quelques dégradations sur racines de tomate et qui sont des pythiales thermophiles.

figure 6	figure 7	figure 8	figure 9

Toutefois parmi les pythiales, on trouve aussi un agent de lutte biologique comme Pythium oligandrum.