Méthodes de protection
- En cours de culture
En France, la lutte contre cette bactériose est assez délicate car elle sévit tardivement sur tabac rendant impossible une lutte chimique. L'utilisation de produits bactériostatiques comme le cuivre* ou des antibiotiques n'est donc pas envisageable. De plus, il faut savoir que des souches résistantes au cuivre et à la streptomycine ont été rapportées sur céleri en Floride.
Il paraît évident, connaissant la biologie de cette bactérie, qu'il faut éviter les irrigations par aspersion lorsque cela est possible, ou les réaliser plutôt le matin que le soir, afin que les plantes sèchent durant la journée.
Les feuilles affectées sont fortement dépréciées après séchage ; pour cette raison, on évitera de mettre à la pente des pieds de tabac trop attaqués.
- Culture suivante
Cette bactériose ne représente pas un grand risque pour les futures cultures. Les rotations culturales mises en oeuvre préventivement pour retarder l'apparition d'agents pathogènes telluriques doivent permettre de limiter son extension. En effet, des rotations de trois années, conseillées sur d'autres cultures, semblent efficaces.
Actuellement, Pseudomonas cichorii ne sévit que rarement en France ; la mise en oeuvre de méthodes de lutte préventive particulières n'est pas nécessaire.