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Ecologie, épidémiologie

 

- Conservation et réservoirs du virus

Le spectre d'hôte du virus Y de la pomme de terre (Potato virus Y, PVY) semble limité aux solanacées cultivées : pomme de terre (figure 1), poivron (figure 2), tomate et tabac, ainsi qu'à diverses mauvaises herbes (Solanum nigrum, Portulaca oleracea, Senecio vulgaris, Physalis spp., etc.) assurant entre autre sa conservation hivernale.


- Transmission et dissémination

Au moins 25 espèces de pucerons sont susceptibles de transmettre selon le mode non persistant le PVY. Myzus persicae, le puceron vert du pêcher, semble le vecteur le plus fréquent et le plus commun dans les régions tempérées. Myzus nicotianae est aussi un vecteur fréquemment signalé aux USA. Le virus est très rapidement acquis par l'insecte vecteur ; quelques secondes et un faible nombre de particules virales suffisent à assurer une transmission efficace. Cependant, la transmission par les pucerons nécessite la présence dans les cellules infectées d'une protéine d'origine virale : le facteur assistant ou "Helper component". Seules les particules virales acquises en présence de ce facteur sont retenues dans les stylets maxillaires et sont susceptibles d'être transmises. Néanmoins, l'efficacité de la transmission dépend à la fois de l'espèce aphide vectrice et de la souche virale.

Ce virus est aussi mécaniquement inoculable à plusieurs plantes membres des familles des chénopodiacées, amaranthacées, légumineuses et composées (ou asteracées), ceci en plus des solanacées. Il ne semble pas se transmettre par contact et par les semences.

Dernière modification : 29/04/2020
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
virus_pvy_pdt
Figure 1
virus_Poivron_PVY4
Figure 2