Au cours de leur développement, de leur récolte ou de leur stockage, les fruits peuvent subir des blessures localisées, des chocs plus ou moins importants. Ces accidents surviennent chronologiquement lors des opérations culturales : taille, palissage, régulation des bouquets ou mise en place de supports et récolte. Lors de cette dernière phase, les fruits peuvent être meurtris à la suite de chutes malencontreuses sur le sol ou lors de leur transvasement d'une caisse à l'autre.
 

Par la suite, les fruits porteront des traces de perforations plus ou moins cicatrisées (figures 1 et 2), des meurtrissures, des écrasements qui pourront être à l'origine de leur déclassement ou de leur élimination en tant que déchets.
 

Rappelons que certaines blessures peuvent être liées à des coups de vibreur dans les pays où cet outil est encore utilisé pour favoriser la pollinisation. Ainsi, à l'occasion du vibrage des bouquets floraux, l'opérateur peut parfois percuter quelques fruits avec cet outil. Ces chocs sont à l'origine de blessures plus ou moins profondes.