Mikiola fagi
La galle des feuilles de hêtre
Position systématique : Insecte - Diptère - Cécidomyidé
Hôtes habituels : Hêtre
Localisation sur l'hôte : Feuilles
- Biologie
Une seule génération par an.
Les adultes (petites mouches) apparaissent au début du printemps et, après accouplement, déposent leurs oeufs, isolément, sur les feuilles.
Après éclosion, la larve provoque la formation d'une excroissance des tissus du limbe, fusiforme de 5 à 10 mm de long, qui lui sert de protection (galle uniloculaire, une seule larve par galle). A partir d'octobre, la galle se détache de la feuille et tombe au sol. La larve hiverne à l'abri de cette enveloppe protectrice où la nymphose a lieu.
L'émergence des adultes intervient fin mars-début avril un peu avant le débourrement. Un très grand cortège parasitaire accompagne en général les pullulations de ce diptère, ce qui favorise une réduction importante de la population.
Insecte très fréquent et présent partout dans la hêtraie, l'abondance des galles est cependant plus importante dans les zones ensoleillées (lisière et canopée).
- Symptômes et élements de diagnostic
- Moucheron de 4-5 mm dont la larve (3-4 mm), l'asticot de coloration blanche, est à l'origine de galles (cécidies).
- Sur les feuilles, à la face supérieure, présence de galles (cécidies) typiquement en forme de citron (forme ovoïde, mais terminées en pointe)
- Taille environ de 8 à 10 mm de hauteur sur 5 mm de diamètre
- Galles le plus souvent insérées sur des nervures. Vertes au début dans toute leur épaisseur, elles se teintent ensuite de rouge sur l'enveloppe extérieure seulement
- Face inférieure de la feuille à l'emplacement de la cécidie, présence d'une petite saillie.
- Dégâts
En général, il n'y a aucun impact sur la vigueur des sujets colonisés. Mais, sur de très jeunes sujets, une pullulation de ces galles peut occasionner des troubles de l'assimilation chlorophyllienne.